Les "flops" high-tech de 2014
1. Le cloud
Soyons moqueur : le cloud ne nous a apporté que des ennuis en 2014. Victime de piratage, le nuage a révélé les photos intimes de stars du monde entier, d’abord. Certes, celles-ci n’avaient qu’à pas les laisser trainer. Mais c’est ça le problème du cloud : on ne sait plus vraiment ce qu’on y met car tout se fait à notre insu ou presque. Le cloud, c’est comme la prose, on en fait sans s’en rendre compte. Les seuls qui se félicitent du nuage sont les entreprises qui en vendent ou bien les éditeurs de logiciels qui proposent désormais des abonnements plutôt que des programmes sur cédérom ; c’est moins facile à pirater. Ce cloud qui malgré tout nous simplifie la vie en conservant nos agendas ou nos données, on n’aurait du mal à s’en passer mais on n’a sans doute pas fini de l’apprivoiser.
2. Les Google Glass
Les lunettes connectées de Google sont-elles mortes avant d’avoir vraiment vécu ? Le concept est de plus en plus remis en cause et, à part quelques applications professionnelles, elles sont encore d’avoir séduit le grand public. Chères, peu ergonomiques et surtout on ne voit pas bien à quoi elles servent.
3. L’écran plasma
C’est la fin des beaux écrans aux couleurs chaleureuses et nobles. En 2014, les dernières marques qui en fabriquaient encore ont jeté l’éponge. Trop cher, trop compliqué à produire. Place aux écrans LED avec leur luminosité criarde mais leur finesse extrême en attendant les somptueux écrans OLED.
4. L’appareil photo numérique
L’appareil photo numérique compact rejoindra-t-il bientôt le Minitel et le PDA au cimetière du numérique ? En tout cas, il a bien du mal à résister à la concurrence du smartphone qui fait – presque – d’aussi bonnes, en tout cas pour la vie de tous les jours. Seul l’appareil numérique haut de gamme tire encore son épingle du jeu.
5. Le paiement sans contact
On attendait une déferlante de cartes et de terminaux mobiles permettant de régler des petits montants sans sortir son porte-monnaie… Il n’en n’est rien. A part quelques expérimentations ici et là, les pièces, les billets et surtout les cartes bancaires des banques font de la résistance. Même les poids lourds du numérique comme Google ou Apple ont du mal à imposer le paiement mobile sans contact. Ce sera peut-être pour 2015.
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