Nouveau monde. À quoi sert vraiment la réalité virtuelle ?
Alors que s’ouvre aujourd’hui le salon Laval Virtual consacré à la réalité virtuelle et la réalité augmentée, il semble que cette discipline peine à séduire le grand public et prenne surtout son essor dans le monde professionnel.
Octobre 2017. Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, annonce qu’il mise sur la réalité virtuelle (VR) et qu’il va embarquer un milliard de personnes dans l’aventure. Six mois plus tard, on en est encore loin. Il s’est vendu "seulement" 7,5 millions de casques VR en trois ans, selon Idate. Un marché quasi confidentiel. La VR ferait-elle un flop comme la 3D ?
Trop de contraintes
Le manque d’affection pour la réalité virtuelle a plusieurs explications. D’abord, il y a trop de contraintes. Un casque demeure compliqué à installer et à utiliser avec des fils partout et des paramétrages dans tous les sens. Ensuite, c’est cher. Cela représente un coût de 400 à 700 euros, sans compter sur l'ordinateur ultra-puissant ou une console. Il y aussi des problèmes de nausée (cinétose) ressentie par certains utilisateurs. Enfin, comme pour la 3D, la réalité virtuelle grand public souffre d’un manque de contenu au-delà de quelques jeux vidéo.
Plus utile chez les pros
La réalité virtuelle - et au-delà, la réalité augmentée, la réalité mixte et la vidéo 360 - semblent avoir plus d’avenir dans le monde professionnel. Des entreprises s’en servent pour la formation comme la conduite de train, la vente ou encore le marketing. D’autres l'utilisent pour la conception de produits industriels, comme par exemple chez Renault Trucks pour le contrôle qualité des moteurs. Autre exemple, dans le secteur immobilier : la RV permet de visiter un bien à distance.
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