Cet article date de plus de sept ans.

Nouveau monde. Cybersécurité : l'année 2018 sera-t-elle pire que 2017 ?

Le Forum international de la cybersécurité se tient actuellement à Lille. Il y est question des cyberattaques qui pourraient être plus nombreuses cette année que l'an dernier.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Forum international de la cybersécurité se tient mardi 23 janvier et mercredi 24 janvier 2017 à Lille. (JEROME COLOMBAIN / RADIO FRANCE)

Les spécialistes du secteur sont réunis à Lille pendant deux jours pour le Forum international de la cybersécurité (FIC).

Un bilan 2017 chargé

WannaCry, NotPetya, Spectre, Meltdown… L’année 2017 a été dense en matière de cybercriminalité. En moyenne, 50 nouvelles vulnérabilités ont été découvertes chaque jour dans les logiciels que nous utilisons, en hausse par rapport aux années précédentes. Et qui dit failles dit souvent – mais pas toujours – cybermalveillance. Ces attaques ont conduit à des vols de données (exemple : Uber, 57 millions d’utilisateurs concernés). Et si 2017 a été une année faste, 2018 pourrait bien être pire, selon les spécialistes.

Logiciels malveillants et objets connectés

L’an dernier, les ransomwares (rançongiciels), c'est-à-dire les logiciels informatiques malveillants, ont beaucoup fait parler d’eux, notamment WannaCry (300 000 ordinateurs dans le monde), en juin 2017, puis Petya. Certaines entreprises touchées ont dû cesser momentanément leurs activités. Ces ransomwares auraient coûté plus d’1 milliard de dollars aux entreprises. Plus près du grand public, la menace touche, notamment, les objets connectés (caméras vidéo, jouets…) parfois mal sécurisés qui peuvent servir de relais pour mener des cyberattaques vers des entreprises ou carrément espionner les utilisateurs à leurs domiciles et dérober des données personnelles.

Face à ces menaces, quelles solutions ?

De hauts responsables, notamment de la police et de la gendarmerie, participent au Forum international de la cybersécurité, de même que le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Les entreprises, quant à elles, sont de plus en plus conscientes des cybermenaces. Elles se structurent en conséquence. Il s’agit de parer à d’éventuelles situations de crises mais aussi, de plus en plus, d’essayer de les prévenir. Par exemple, le groupe Thalès a développé une structure de renseignement spécialisée, des sortes de cyber agents secrets pour parer aux attaques avant qu’elles ne se produisent (Threat intelligence). Une chose est sûre : toutes les entreprises sont vulnérables, aucune ne peut se targuer d’être protégée à 100%.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.