Pourquoi Apple Music ne convainc pas

Apple Music est décevant, il faut bien le dire. Sur le papier, c’était pourtant l’offre la plus séduisante du moment. 30 millions de titres, des tarifs agressifs et surtout toute la puissance de frappe d’Apple. Mais dans les faits, voilà, on est déçu. C'est brouillon, compliqué.. Les playlists musicales sont peu attractives. Sans compter le délai de latence assez long lorsque l'on clique pour écouter un titre. Bref, un service en retrait par rapport à la concurrence, selon nous.

Un utilisateur sur deux laisse tomber

Début août, Apple parlait de 11 millions d’abonnés. Ce n’est pas déshonorant mais il faut bien rappeler que nous sommes encore dans la période d’abonnement gratuit qui prendra fin dans trois mois. C'est-à-dire que les premiers utilisateurs qui se sont inscrit dès le lancement le 30 juin peuvent l’utiliser sans payer pendant trois mois. Après, il faudra mettre la main au porte-monnaie. Fin septembre, ce sera donc l’heure des comptes.

L'organisme américain spécialisé, Music Watch estime qu’un abonné sur deux quitte Apple Music après l’avoir essayé. Ce n’est pas très encourageant.

Beaucoup, n’ont pas résilié le service de musique payant qu’ils utilisent habituellement (Spotify, Napster, etc.). Ils sont allés chez Apple juste pour voir et ils en reviennent. Il y a aussi beaucoup d’utilisateurs qui continuent tout simplement à acheter de la musique via iTunes, morceau par morceau.

Spotify et la vie privée

De son côté, Spotify est au cœur d’une polémique sur la vie privée. La plate-forme de musique en streaming serait un peu trop curieuse. Elle s’apprête à aller fouiller dans vos données personnelles sur votre smartphone. Par exemple, Spotify veut accéder à vos photos, soit disant pour illustrer les morceaux vous écoutez, ou encore l’application pourrait examiner vos déplacements grâce au GPS. Tout cela déplaît fortement. La direction du groupe  tente d’éteindre l’incendie à coups de justifications sur son blog. Il va peut-être falloir rectifier le tir prochainement car on sait que les internautes ne plaisantent pas avec le respect de la vie privée.