Surfer dans les airs grâce au Wifi en avion
"Wifi on board" (Wifi à bord). Voilà ce que l'on
pourra lire désormais en entrant dans certains avions d'Air France KLM, en
l'occurrence deux Boeing 777 utilisés sur des vols longs courrier. A bord, les
passagers pourront désormais utiliser leurs ordinateurs, leurs smartphones ou leurs
tablettes pour vaquer à leurs occupations numériques.
Mise en oeuvre timide
Cela fait un moment que la compagnie travaillait sur ce
projet mais semblait vouloir y aller tout doucement. Autant la demande est
forte de la part de nombreux voyageurs autant certains pourraient se montrer réfractaires
à ce genre d'innovation. D'ailleurs, il ne s'agit encore que d'un test sur deux
appareils qui a été précédé par une longue période de sensibilisation et
d'enquête auprès des clients.
Pourtant, aux Etats-Unis, pas d'états d'âmes, cela existe
depuis longtemps sur de nombreux vols intérieurs. Idem chez certaines compagnies
aériennes européennes comme British Airways ou Lufthansa. Le Wifi s'est banalisé.
Air France KLM est donc en retard.
Des tarifs élevés
Côté tarifs sur la compagnie nationale - car ce n'est pas gratuit
- les passagers doivent débourser un peu plus de 10 Euros pour une heure ou près
de 20 Euros pour rester bénéficier de la connexion durant toute la durée du vol.
En Amérique du Nord, avec l'opérateur spécialisé Gogo,
comptez 14 dollars, soit environ 10 Euros, pour une journée entière de vol.
14 satellites et 12 relais au sols
Techniquement, les avions ont été équipés d'une grosse
antenne, visible sur le dessus de la carlingue sous la forme d'une petite
bosse. Le système s'appuie ensuite sur une batterie de 14 satellites et de 12
antennes au sol pour se connecter à Internet. Le signal est retransmis à
l'intérieur de la cabine à l'aide de 5 routeurs Wifi. Le service se met en
route dès que l'avion est en altitude de croisière.
Côté services, les internautes-passagers peuvent accéder à
leurs messageries, consulter des sites Web et même regarder des vidéos. Ce sera
toujours meilleur sur les mauvais écrans intégrés dans les sièges. Ils peuvent
aussi accéder à un portail Air France ou KLM proposant différents contenus gratuits.
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