Une voiture autonome connectée française
Elle est belle avec sa forme arrondie très futuriste. Elle est spacieuse et confortable avec ses deux banquettes face à face et son grand écran vidéo. Elle ? C'est la voiture autonome à la française. Du moins, un prototype présentée non pas par un constructeur automobile mais par un cabinet d'engineering et de conseil, la société Akka, cette semaine à la conférence " Le Web ".
Salon roulant
Baptisé " Link & Go ", c'est un concept de voiture autonome un peu différent de ce que l'on connaît aujourd'hui. D'abord, contrairement à la Google car, par exemple, ce sera bien sûr une voiture électrique. Ensuite, il y a ce côté " salon mobile " plutôt séduisant. Puisqu'il n'est plus nécessaire de tenir le volant dans une voiture autonome, la banquette avant peut se retourner pour faire face aux passagers arrières.
Ensuite, côté technologie, là encore, ce concept signé Akka, innove.
Au lieu du gros radar en forme de périscope que l'on peut voir sur le toit de la Google car, on trouve ici une sorte de gros capteur, lui aussi, muni d'un laser pour observer la route, mais qui coûterait, selon ses créateurs, bien moins cher à fabriquer.
Côté navigation, la " Link & Go " se base, pour se déplacer, sur le partage d'itinéraire avec d'autres véhicules. Concrètement, pour aller d'un point à un autre, l'idée est d'aller interroger d'autres véhicules connectés afin de récupérer les données préalablement sauvegardées. Une sorte de " peer to peer " appliqué à l'automobile. Bien sûr, il faut pour cela que le trajet ait déjà été effectué au moins une fois avec un conducteur en chair et os au volant.
Enfin, contrairement aux véhicules autonomes munis d'une caméra qui reconnaissent les feux rouges à leurs formes et aux couleurs rouges, orange et vert au risque de confondre, par exemple, avec une simple affiche, la voiture Akka récupère des informations directement depuis les infrastructures routières.
Adaptée aux villes intelligentes de demain
Tout le concept de ce véhicule : s'inscrire dans le cadre d'une ville connectée, bardée de capteurs, qui serait capable de communiquer avec les voitures.
Un concept différent, par exemple, de la Google car qui est une voiture traditionnelle transformée en voiture autonome. Reste à savoir, laquelle des deux a le plus de chances d'arriver le plus tôt. Akka prévoit sa voiture connectée pour 2020-2030.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.