"Adieu veaux, vaches, cochons" : le coronavirus nous aura même privés du Salon de l'agriculture
La 58e édition de l'évènement n'aura pas lieu, et ça n'a pas échappé à Olivia Leray
Déja qu'il fait un froid de canard, qu'on va peut-être bientôt devoir rentrer à l'heure des poules... En plus de ça, on n'aura pas de vaches à Paris en février. Non vraiment je suis sacrément triste, déjà parce qu'on entendra pas "La plus grande ferme de France" à la radio et à la télé. Ni le fameux :"Adieu veaux, vaches, cochons...", adieu aussi donc nos clichés journalistiques préférés du mois de février et ça, ça me rend triste.
Adieu les bonnes odeurs, la bonne franquette, adieu aussi au rhum, punch, armagnac, vin rouge, blanc ou rosé. Adieu les agriculteurs qui se réveillent dans la paille après une soirée arrosée, adieu le savoir-faire, adieu les spécialités basques. Adieu les pique-assiettes qui campent devant les stands, et qui mettent parfois en colère les producteurs comme en 2000 : "Une fois le patron était tellement énervé qu'il a planté le couteau à huîtres dans la main du monsieur qui voulait piquer l'huître."
Adieu la bonne ambiance donc, avec nos politiques, comme Manuel Valls, Premier ministre, un peu bourré, qui appelle le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll "Le Foll, Le Foll" dans tout le Salon après avoir dégusté du vin, de la bière et de la chartreuse. Non, vraiment, foutu Covid. Le Salon de l'agriculture va nous manquer !
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