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Aux États-Unis, le Covid-19 et le Super Bowl font craindre une pénurie d'ailes de poulets

Des centaines de millions d'américains s'apprêtent à regarder dimanche le Super Bowl. Tradition oblige, des montagnes d'ailes de poulets devraient être englouties. Mais la crise sanitaire fait planer l'ombre d'une pénurie et ça n'a pas échappé à Olivia Leray.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Aux États-Unis, le Super Bowl est une véritable institution. (ROB CARR / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Que ferez-vous dimanche, aux alentours de minuit et demi ? Il y a des chances que vous dormiez, sauf si vous êtes fan de football américain. Ce week-end, c'est le Super Bowl : Tempa Bay contre Kansas City. C'est le match le plus regardé du monde avec 800 millions de téléspectateurs au total (soit à peine plus qu'un Brest-Nancy, chez nous, à peu près).

Un Américain sur trois va se préparer un plateau télé. Et devinez le menu ? Evidemment, pas de quinoa et de tofu mais plutôt des montagnes de pizzas et d'ailes de poulets. Chaque année, 54 millions de kilos d'avocats et 11 millions de tranches de pizza sont consommées ce soir-là. Les chiffres sont absolument dantesques : 2 400 calories par personnes pendant le match. Au petit matin, les Américains n'ont aucun mal à citer Patrick Topaloff : "J'ai bien mangé, j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendu !"

Mais les stars du dimanche de Super Bowl ce sont les ailes de poulets : 1,25 milliard en son avalées à chaque Super Bowl. Sauf que cette année avec la pandémie, il y a un problème : tout le monde ne pourra peut-être pas pas avoir ses ailes de poulets. En général, l'offre et la demande s'adaptent au calendrier sportif en Amérique : beaucoup de demande en début d'année pour le Super Bowl, ça retombe en mars, puis ça reprend pour le championnat de basket universitaire.

Sauf que là, tout est bousculé par la crise sanitaire du Covid--19. Les Américains ont des envies de "chicken wings" même sans événement sportif. Selon le Washington Post, les Américains ont cherché à se réconforter avec cette nourriture. En réalité, les restaurants se sont surtout spécialisés dans cette vente à emporter, facile, peu onéreuse et plébiscitée. Il n'y en aura donc peut-être pas pour tout le monde, dimanche.

Pour le Calorie Control Council, cette possible pénurie de poulet n'est pas une si mauvaise nouvelle. L'association recommande aux Américains de faire de l'exercice avant et après le match, tant c'est chaque année un festival de calories.

Que les Américains se rassurent : Jean-Phillippe, un cuisinier canadien a trouvé LA solution : du chou-fleur frit ! Pas sûr que les Etats-Unis se dirigent d'ici dimanche vers une pénurie de ce légume...

 

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