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On s'y emploie. Comme Obama, réussir son discours d'adieu

"On s'y emploie", c'est tous les dimanches un gros plan sur le monde du travail, avec une personnalité qui l'éclaire. Aujourd'hui on revient sur le discours d'adieu, très réussi, de Barack Obama, pour se demander comment ne pas louper sa sortie.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Barack Obama salue la foule rassemblée à Chicago (Illinois), le 10 janvier 2017, après son discours d'adieu.  (JOHN GRESS / REUTERS)

Yves Maire du Poset est un spécialiste de la vie au travail, il dirige le cabinet Piloter ma carrière, et il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'entreprise, notamment Toutes les clés du savoir-vivre en entreprise, aux éditions Leduc.s.


Marquer le coup par un discours d'adieu quand on quitte une entreprise ou un service, quand on change de poste, est-ce que c'est obligatoire, ou au moins chaudement recommandé ?

Ne pas partir comme un voleur

Yves Maire du Poset : "Je le recommande chaudement parce que si on quitte l'entreprise, ce n'est pas bien de partir comme un voleur. Quelles que soient les choses qui sont arrivées, il faut laisser un bon souvenir. C'est surtout l'intérêt de la personne qui part. C'est la meilleure façon de préparer l'étape prochaine. Si on a fait de bons adieux, on a redoré son image, on a consolidé ses liens. Le tissu relationnel c'est très important dans une carrière et on aura toujours besoin des gens qu'on a côtoyé dans une carrière."

Ca veut dire que ça n'est pas le moment de régler ses comptes ?

"Surtout pas, il faut s'élever soi-même. Il faut au contraire savoir reconnaître ses dettes, envers ceux qui vous ont apporté quelque chose, envers la maison. C'est le bon moment pour le faire."

Et un peu d'émotion

On a vu Barack Obama très ému lors de son discours d'adieu. Est-ce qu'il faut jouer sur la corde de l'émotion ?

 "Oui, mais avec modération. Il faut qu'on sente que vous quittez l'entreprise avec émotion, mais il ne faut pas trop en faire."

Les choses à faire et les choses à ne pas faire

"Il faut inviter large, du haut en bas, n'exclure personne, même votre pire ennemi. Ne pas faire quelque chose de restreint" souligne Yves Maire du Poset.

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