On s'y emploie. Les entreprises du secteur de la propreté veulent redorer leur blason
Le secteur de la propreté essaie d'améliorer son image, pour attirer plus de jeunes vers ces métiers qui recrutent.
Jeudi la fédération des entreprises de propreté a tenté de convaincre, notamment les plus jeunes ,de venir postuler à ces métiers qui recrutent, et qui ont même été reconnus comme "en tension" l'été dernier.
Des publicités à la télévision, notamment, pour que ces métiers ne soient plus "invisibles". Philippe Jouanny est président délégué de la Fédération des entreprises de propreté. Il rappelle que ses entreprises embauchent plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année.
C'est difficile de recruter à cause de la mauvaise image ?
Philippe Joigny : La profession c'est un demi-million de salariés. Nous souffrons surtout de notre invisibilité. Nous travaillons chez nos clients, en dehors des utilisateurs finaux.
Quel est le salaire moyen ?
Philippe Joigny : On est au-dessus du smic, hors primes. Un laveur de vitres peut gagner entre 2.500 et 3.000 euros par mois.
De quels profils, avez-vous le plus besoin ?
Philippe Joigny : Plutôt des jeunes mais on accueille aussi des moins jeunes, y compris aux seniors au chômage. Nos métiers évoluent, vers la robotisation et la numérisation.
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