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Cuba, vers une économie libérale?

A Cuba, selon un groupe d'opposition, au moins cinq cent trente trois personnes ont fait l'objet d'arrestations arbitraires, en septembre, pour motifs politiques. A côté de çà, le pays a lancé des réformes spectaculaires, encourageant l'initiative privée. De là à parler de libéralisme au pays des Castro, il est encore un peu tôt.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

En Août
2011, Raoul Castro, devant l'Assemblée Nationale de Cuba, appelait " à
changer de mentalité "et annonçait l'assouplissement du travail à son
compte. Une réforme spectaculaire dans ce pays où 85% des travailleurs sont
fonctionnaires; des fonctionnaires d'ailleurs licenciés en masse,
l'an dernier, en raison de la crise (en tout cent trente mille) que l'Etat
encourage à se reconvertir dans le privé.

Le
gouvernement a dressé une liste de cent soixante dix huit métiers, une façon aussi de légaliser le
travail au noir. L'Etat espère voir un million et demi de travailleurs fonctionnaires
se convertir au privé, d'ici trois ans.

Autre réforme spectaculaire, dans l'immobilier: dans ce pays où la propriété privée n'a pas été abolie, 80% des Cubains sont propriétaires de leur logement. Depuis peu, ils ont le droit d'acheter ou de vendre leur bien; avant ils étaient autorisés seulement à échanger leur appartement ou maison.

 

De
retour de La Havane, Pierre Delannoy  raconte
dans le magazine " Géo ", comment les choses ont l'air de réellement
changer...même si l'Etat  garde en main
trois secteurs-clé : l'industrie, la médecine et l'éducation.

 Mais peut-on parler d'un vent de liberté qui
soufflerait sur l'île ?En tous les cas, il n'est pas question de liberté, en politique.

  

 

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