Cet article date de plus de neuf ans.

Le miel et les abeilles

Les abeilles semblent se porter légèrement mieux que les années précédentes… mais nous devons quand même encore importer plus de la moitié de ce que nous consommons dans l’hexagone.
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Des nuances ambrées en fonction des pollens butinés © fotolia)

Empoisonnées par les pesticides, affaiblies, dévorées par le frelon asiatique, les abeilles se portent mal. Les apiculteurs voient encore leurs cheptels s’effondrer de 30 à 40%, même si la situation semble un peu meilleure cette année.

C’est ce que pense Christian Pons, apiculteur dans l’Hérault avec son épouse, près de Montpellier.

Il a des ruches depuis 30 ans, et vit de l’apiculture depuis 8 ans. C’est en ce moment qu’abeilles et apiculteurs travaillent le plus.  

Sur la route des vacances, traquez les étiquettes, cherchez la mention "récolté et mis en pot par l’apiculteur". Sinon, la traçabilité devient floue… surtout si le miel est issu de mélanges, surtout si le miel est importé. Et nous importons plus de la moitié de ce que nous consommons.

Puisque l’abeille est un filtre, les miels bio ne sont pas forcément un plus. Le label AB porte surtout sur les techniques apicoles. Il garantit par exemple que les ruches n’ont pas été traitées avec de la cire chimique.

 

Enfin pour le pot, préférez le verre au plastique, qui peut migrer dans le miel par contact…

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.