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De Copenhague à New york : Magnus Hjorth et Gino Sitson

Une découverte : le pianiste suédois Magnus Hjorth et un chanteur inclassable : le camerounais Gino Sitson.
Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Le pianiste Magnus Hjorth est encore peu connu en France)

La scène jazz scandinave a produit de nombreux pianistes de talent : de Bobo Stensson à Esbjorn Svensson qui fonda le trio EST en passant par Jan Lundgren, Tord Gustavsen ou Bugge Wesseltoft.

Certains proposent un jazz résolument tourné vers la pop ou l’électro, d’autres à l’image du suédois Magnus Hjorth choisissent de s’inscrire dans la tradition. Ce trentenaire installé depuis 10 ans au Danemark fait partie de ces jeunes musiciens peu connus que l’on découvre à la faveur d’un album.

Magnus Hjorth vient ainsi de sortir Blue Interval , un disque en trio. Il y révèle, avec le soutien de son excellent batteur Snorre Kirk, un remarquable sens du groove et beaucoup d’inventivité. Autant de qualités qui ont séduit le pianiste américain Marcus Roberts, très élogieux sur son jeune alter ego.

  (© Gino Sitson, disciple de Bobby Mc Ferrin)

Il vit à New York depuis près de 15 ans. C’est donc là-bas que Gino Sitson a enregistré son nouvel album Voistrings . Depuis ses débuts dans les années 90, le chanteur camerounais qui puise son inspiration aussi bien dans les musiques africaines, que dans le blues et le jazz, s’est affirmé comme un infatigable chercheur, un improvisateur vocal dans le sillage d’un Bobby Mc Ferrin. Le célèbre chanteur américain invita d’ailleurs Gino Sitson sur la scène du Carnegie Hall en 2008.

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