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Tout est politique. 1er mai : "Cette année, il n’y a pas de cristallisation des luttes sociales", lance Stéphane Rozès

A la veille du 1er mai, les invités de Tout est politique sont notamment revenus lundi 30 avril sur la situation sociale du pays.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Stéphane Rozès, président de Cap enseignant à sciences po et HEC dans le studio de franceinfo, le 30 avril 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Pour ce 1er mai, les syndicats défileront chacun de leur côté. Pourtant, un an après l'élection d'Emmanuel Macron, les conflits sont nombreux. Il y a notamment la grève à la SNCF et à Air France. La "convergence des luttes" n'est pas d'actualité.

L'Extrait

franceinfo : le 1er mai est-il important dans l’histoire politique française ?

Stéphane Rozès :  Ça fait partie de la tradition ouvrière. C’est l’occasion de jauger ce qu’il se passe dans le pays. Dans la tradition française, la question politique préempte la question sociale. Contrairement à 1995, où il y a eu un mouvement important des cheminots avec une forte combativité ouvrière, qui pourrait bloquer. Cette année, il n’y a pas de cristallisation des luttes sociales. L’opinion ne fait pas grève par procuration. L’opinion ne soutient un mouvement bloquant pour faire passer des messages politique. Au fond, Emmanuel Macron l’a dit devant le Congrès : la nature de sa victoire tient toujours pour le pays. Il met en marche le pays. Il peut être impopulaire. Les Français peuvent estimer que ses réformes vont un peu vite. Mais pour l’heure, ils consentent à le laisser faire pourvu que cette remise en marche semble reprendre prise sur le dessein du pays.  

Les invités :

Sandra REGOL, porte-parole de l’EELV

Philippe GOUJON, député-maire Les Républicains du 15ème arrondissement de Paris, président de la Fédération Les Républicains de Paris  

Erwan TOULLEC, président du cabinet de commination Victory Consulting, Conseillé à Noisy le Roi, proche LREM

Stéphane ROZES, président de Cap enseignant à sciences po et HEC

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