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Tout est politique. Universités, NDDL... Le communiste Olivier Dartigolles dénonce la "stratégie de tension" du gouvernement

Les invités de "Tout est politique" sont notamment revenus jeudi sur le bras de fer entre le gouvernement, les zadistes et les étudiants.

Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 60 min
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, était l'invité de franceinfo jeudi 12 avril. (FRANCEINFO)

Jeudi 12 avril, dans la soirée, les forces de l'ordre intervenaient sur deux terrains. À Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) d'une part, pour évacuer les zadistes. À l'université de la Sorbonne à Paris, d'autre part, où 400 à 500 étudiants participaient à une assemblée générale inter-facs pour tenter de fédérer le mouvement de blocage contre la réforme des universités.

L'extrait

La réaction d'Olivier Dartigolles, le porte-parole du Parti communiste français.

Olivier Dartigolles : Que ce soit dans les universités ou à Notre-Dame-des-Landes, il y a une stratégie de tension. À un moment donné, j'ai pensé que c'était presque une stratégie de diversion parce que le gouvernement était empêtré dans la réforme ferroviaire. Pour rester sur du factuel, quand une assemblée générale se tient, l'intervention des forces de l'ordre je ne la comprends pas concernant les facs, avec les violences qui sont filmées. Il y a quand même des vidéos qui parlent pour elles-mêmes. Concernant Notre-Dame-des-Landes, ce que je regrette, je connais un peu le dossier, [c'est que] certaines personnes expulsées aujourd'hui étaient retenues dans des projets alternatifs. Pourquoi les traiter ainsi alors qu'il y a l'avenir de cet espace qui est aujourd'hui discuté ? On ne peut pas le faire d'un claquement de doigt. Il y avait vraiment des acteurs, qui étaient positivement engagés sur l'avenir de ces terres agricoles avec des alternatives, avec le retour de l'agriculture paysanne, des choses sur lesquelles je partage un certain nombre de choses, qui ont été expulsés alors qu'ils étaient retenus et que les paysans locaux disaient : "Mais nous, on veut travailler avec eux." Pourquoi cette violence ? 

La réponse d'Aurélien Tache, député LREM : Il doit y avoir un projet de territoire qui est repensé globalement et ça ne se fait pas sous la contrainte de ceux qui occupent le territoire, ça se fait globalement.

Les invités

Valérie Boyer, députée Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône

Aurélien Tache, député La République en marche (LREM) du Val-d'Oise et président du conseil national de l'habitat

Frédéric Dabi, directeur général adjoint à l’Ifop

Olivier Dartigolles, porte-parole national du Parti communiste français (PCF)

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