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Aurélie Filippetti : "On n'est pas frondeur par plaisir"

Ecrivain mais surtout femme politique membre du Parti socialiste, elle est restée pendant plus de deux ans ministre de la Culture sous François Hollande. Après son départ du gouvernement en août 2014, elle a retrouvé son siège de députée de Moselle.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (En quittant le ministère de la Culture, Aurélie Filippetti a retrouvé l'Assemblée nationale et son siège de députée de la Moselle © MaxPPP)

 Avec Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Cécile Duflot, et Delphine Batho, elle fait partie de ce qu’on appelle "les ministres de gauche déçus de la gauche". Le 25 août 2014, Aurélie Filippetti  a même refusé de participer au gouvernement Valls 2. Le Canard enchaîné rapportait à ce propos que certains membres du gouvernement liaient son départ à sa relation avec Arnaud Montebourg. C'est faux, se défend l'ex-ministre qui regrette que "certains réduisent des choix politiques à une histoire d'amour ".

Celle qui n'apprécie pas le terme "frondeur" ne cache pas ses désaccords avec la politique menée par le gouvernement actuel, déclarant : "les choix qui sont faits ne sont pas efficaces ". A propos de 2017, Aurélie Filippetti se prononce pour l'organisation d'une primaire pour désigner le candidat socialiste à la présidentielle à laquelle devrait donc se soumettre François Hollande : "s'il veut se représenter, il aura besoin du dynamisme et de l'énergie que seule une primaire peut donner. Ca permettrait aussi d'effacer une certaine déception qu'on constate aujourd'hui dans une partie de notre électorat ".

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