François de Closets : "J'ai vu l'intoxication des crédits"
Alors qu'il est l'incarnation de l'élite, qu'il a un nom à particule, François de Closets révèle qu'il a eu une enfance presque misérable, à 10 dans un petit appartement, avec un père au chômage, dans ce qu'il appelle "un orphelinat familial" . Ils étaient des bourgeois déclassés, désargentés... Il était habillé avec des vêtements du secours catholique. Au point qu'un jour, un copain de classe lui a dit : "il te va bien, mon manteau" ...
Niveau
études, c'était mal parti. Il était incapable d'écrire sans faire de fautes d'orthographe.
Il en a même fait un livre, il y a 3 ans, "Zéro faute", où il fait
son coming out : il toujours été nul en orthographe et, là encore, il est
question de honte. Dans les petites classes, il était dans les derniers à l'écrit
mais le premier l'oral. Au final, il a fait Sciences Po, ce qui se fait de
mieux dans le genre. Il a ensuite fait du cirque, du théâtre, puis
il est devenu journaliste à l'AFP, et sans aucune formation scientifique, il
est devenu journaliste scientifique. En 1965, (à 32 ans), il a été engagé du
jour au lendemain pour devenir chroniqueur scientifique dans le journal
télévisé de l'unique chaîne.
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