Marc Blondel, le "général" militant
"Militant syndicaliste ce n'est pas une profession, c'est
une situation (...) Lorsque je suis devenu permanent pour la première fois, j'étais
persuadé que j'allais changer le monde" . Et il croit encore à la classe
ouvrière. Il lui arrive de donner des coups de main discrètement.
Initiateur des grandes grèves de 1995, un hebdomadaire
titrait "Pourquoi il faut se débarrasser de Marc Blondel" ? Des relations difficiles avec les médias et les autres syndicats, notamment
avec Nicole Notat même s'il l'embrasse : "Nicole est une bonne
militante mais je ne la crois pas totalement syndicaliste" .
Marc Blondel est soucieux comme d'une guigne de dire une
chose et son contraire. Il est "libre penseur, partisan du libre examen.
Il faut d'abord analyser une situation pour en faire une conclusion. Toute
vérité à sa contre-vérité et que dans cette contre-vérité il y a de la vérité".
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