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Romain Duris : "On m’a racheté 100 dollars, un jour, pour ne pas être fusillé"

Figure emblématique d’une génération, le comédien Romain Duris a tourné dans "Le Péril jeune", "L'Auberge espagnole", "De battre mon cœur s'est arrêté" ou encore "L’Arnaqueur". Il est l’invité de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Romain Duris incarne dans Cessez-le-feu un vétéran de la Première Guerre mondiale traumatisé. (CITIZENSIDE/JALLAL SEDDIKI / CITIZENSIDE)

Romain Duris est à l'affiche de Cessez-le-feu, premier film d’Emmanuel Courson qui sort mercredi 19 avril. Il y incarne un vétéran de la Première Guerre mondiale, traumatisé, qui revient dans sa ville natale après avoir passé cinq ans en Afrique. Romain Duris a regardé beaucoup de documentaires d’époque et y a découvert, entre autres curiosités, que les gens d'alors se tenaient beaucoup plus droits qu’aujourd’hui. Alors, pour interpréter le rôle d’un commandant, il s’est infligé une difficulté. "J’ai mis des poids de 1 kg à chaque pied pour m’entraîner et je les ai même gardés avec moi parce que j’avais des pantalons larges. Ça me permettait de cacher les poids. […] J’avais besoin de sentir mes chaussures bien grosses qui tapaient le sol", explique-t-il.

"Le réalisateur m'a racheté 100 dollars"

Tous les tournages de Romain Duris n’ont pas été toujours faciles. Il a même failli perdre la vie en Ouzbekistan. Alors qu’il tournait le film Shimkent Hotel, il se fait arrêter avec d’autres membres de l’équipe du film par un garde à un poste de police. "Le gars est un peu éméché et nous dit : 'Il n’a pas le droit de conduire la voiture, on va vous fusiller'... En fait le réalisateur m’a racheté 100 dollars", se souvient l'acteur.

Romain Duris voulait devenir livreur de pizzas

Romain Duris a également failli ne jamais faire du cinéma. Pour son premier rôle dans Le Péril jeune, il se fait repérer dans la rue mais n’est pas vraiment emballé par la proposition. À cette époque, Romain Duris voulait devenir pizzaïolo. "J’ai fait tout un dossier pour devenir livreur de pizzas, l’été où l'on m’a casté pour le Péril jeune. J’étais un peu déçu que ça marche pour Le Péril jeune parce que du coup, je n’avais pas fini le dossier pour la pizzéria et j’ai jamais su si j’avais été retenu", raconte-t-il.

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