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Tout et son contraire. Jackie Berroyer : "Ayez un petit cancer, il y a des bénéfices"

Scénariste, dialoguiste, écrivain et acteur, Jackie Berroyer est l’invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Jackie Berroyer, comédien et écrivain, au 66e Festival de Cannes, le 23 mai 2015. (FRÉDÉRIC DUGIT / MAXPPP)

Jackie Berroyer s’est fait connaître sur Canal+. Il intervenait pour poser des questions surréalistes dans sa loge aux invités de l’émission Nulle Part Ailleurs mais il a été également critique rock dans de nombreux journaux comme Hara-kiri, Charlie Hebdo, Rolling Stone ou Rock n’Folk. Il est aussi écrivain et vient d’ailleurs de publier Parlons peu parlons de moi, un recueil de ses chroniques dans Vibrations, un journal suisse aujourd’hui disparu. Il y parle notamment dans cet ouvrage de ses trois grandes histoires d’amour. Mais, en 1998, il disait au journal Première qu’il avait vécu cinq vies conjugales. Jackie Berroyer avoue avoir oublié deux histoires d’amour dans ce livre :

Je commence à perdre le fil. Il ne faut plus que je fasse de parenthèses quand je parle, je vois la destruction qui s’opère en moi

Jackie Berroyer, écrivain et acteur

à franceinfo

En 2000, Jackie Berroyer publiait un livre intitulé Mon cancer, ma Jaguar dans lequel il révélait n’avoir ni cancer, ni Jaguar sauf que depuis il a annoncé avoir eu un cancer. Jackie Berroyer n’a pas de tabous. Et il va même dire qu’il y a des effets bénéfiques au cancer. "J’avais grossi, javais un bide énorme, j’aurai jamais eu la discipline de le perdre. Je vous assure c’est très sympa. Ayez un petit cancer, il y a des bénéfices" dit-il sérieusement. 

Jackie Berroyer avoue aussi avoir eu des problèmes d’argent dans sa vie. Et si le public pense qu’il est riche parce qu’il passe à la télé, au ciné ou dans les journaux, il a toujours été plus ou moins endetté. "J’étais un peu mieux payé en travaillant à la télévision et du coup, les copains que j’aidais habituellement en donnant 100 francs, je leur donnais après 1 000 francs". Et Jackie Berroyer précise qu'il avait  "90 000 francs sur son compte" quand il a arrêté de travailler la télévision. "Un truc qui m'étais jamais arrivé !". Trois mois après, les impôts lui en demandent "270 000". 

Je n’ai pas vu arriver les impôts. J’ai mis six ans à m’en remettre

Jackie Berroyer

Tout et son contraire

A 70 ans, Jackie Berroyer se dit "un peu gâteux". "Je saute du coq à l'âne et puis je sais plus retourner au début", explique l'écrivain. 

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