Tout et son contraire. Thierry Ardisson : "J’ai appelé Bolloré pour garder Guillon dans mon émission"
Thierry Ardisson est producteur, animateur de l’émission "Salut Les Terriens" sur C8. Il est l’invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.
Thierry Ardisson est producteur, animateur de l’émission "Salut Les Terriens" sur C8. Il est aussi l’auteur de nombreux livres dont Louis XX, contre-enquête sur la monarchie et Le Fantôme des Tuileries qu’il vient de sortir chez Flammarion. Avec ce nouveau livre, l’animateur de télévision poursuit son enquête sur la monarchie française et notamment sur les tortures infligées par les révolutionnaires : "À l’école, on nous apprend l’histoire des vainqueurs, on nous apprend l’histoire écrite par les républicains."
Thierry Ardisson, qui n’a jamais caché son souhait de voir un jour la France redevenir une monarchie, comme au Royaume-Uni, avec un souverain qui incarne le pays et un Premier ministre qui gouverne. Il verrait bien, d’ailleurs, François Hollande devenir une sorte de monarque qu’on ne guillotinerait pas :"Il n’a plus à prendre de décisions, il va se comporter comme René Coty au temps de la IVe République."
Comment Ardisson a défendu Guillon
Thierry Ardisson anime tous les samedis Salut les terriens sur C8 avec la présence sur son plateau chaque semaine de l’humoriste Stéphane Guillon. Il raconte comment il a dû convaincre le propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré, pour pouvoir le garder dans son émission. "Stéphane Guillon est allé dans une émission concurrente pour balancer sur le propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré, mais sans humour. Là dessus, j'apprends que Vincent [Bolloré] est très remonté. Je me suis permis de l'appeler, et je lui ai dit qu'il y avait déjà eu l'affaire Morandini, que j'avais besoin de Guillon, qui m'apportait un certain public et qui avait un certain talent. Et je lui dit : 'Ce serait bien qu'on sursoie à son exécution'. Il n'a pas dit non..."
Thierry Ardisson est aussi producteur de cinéma mais il a du mal à s'imposer. Il défend une méthode de production à l'américaine, celle qui donne le final-cut au producteur et non au réalisateur. "Faire du cinéma à la française, ça ne m'intéresse pas du tout. Le cinéma français est une industrie très assistée."
Si la sidérurgie française avait été assistée comme l'est le cinéma, il y aurait encore des hauts fourneaux à Florange
Thierry Ardissonà france info
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