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COVID-19 : la Chine serre la vis, la Thaïlande rouvre ses frontières

À 100 jours du début des JO d'hiver qui auront lieu à Pékin en février prochain, les autorités sanitaires chinoises sont sur les dents. Elles ont mis en place une politique de zéro contamination. Or, de nouveaux foyers d'infection apparaissent. Paradoxalement, la Thaïlande voisine rouvre ses frontières aux touristes.

Article rédigé par franceinfo, Christian Chesnot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un travailleur médical prélève des échantillons sur un écouvillon sur un site de la ville de Lanzhou, dans la province de Gansu, le 21 octobre 2021. (FAN PEISHEN / XINHUA)

Plusieurs millions de Chinois sont de nouveau confinés chez eux. Ces mesures concernent, depuis mardi 26 octobre, la ville de Lanzhou, située à 1 700 km à l'ouest de Pékin. Après la découverte d'une dizaine de cas de Covid-19, les 4 millions d'habitants de la ville ne peuvent plus sortir dehors sauf raison impérieuse. Une dizaine de provinces, soit le tiers des régions chinoises, ont renforcé les mesures de prévention, y compris  dans la capitale Pékin. La crainte des autorités, c'est un retour de l'épidémie qui est le défi numéro un pour le déroulement des Jeux olympiques d'hiver, reconnaissent les organisateurs de cet évènement planétaire.

Dans tous les cas, les J.O auront bien lieu. Ils se dérouleront dans une bulle sanitaire isolée du reste du pays. Seuls les spectateurs déjà présents en Chine pourront assister aux épreuves, donc pas d'arrivée de milliers de supporters venus de l'étranger.

 La Thaïlande ouvre la porte aux touristes

A l'inverse à partir de lundi 1er novembre, la Thaïlande accueille de nouveau des visiteurs étrangers vaccinés, après un an et demi d'un verrouillage dévastateur pour le secteur touristique qui représentait environ 20 % du PIB avant la pandémie.

Le gouvernement supprime la quarantaine pour les voyageurs vaccinés en provenance de plusieurs dizaines de pays considérés à faible risque comme la France, l'Australie, l'Allemagne ou encore les États-Unis. Ils devront fournir un test PCR négatif effectué dans le pays d'origine et en faire un second dans les 24 heures suivant leur arrivée.

Pour le pays, cette décision est une véritable bouffée d'oxygène. Il faut savoir que bon an, mal an avant la crise, la Thaïlande recevait 40 millions de touristes par an, dont 23 millions uniquement à Bangkok. Les pertes du secteur se chiffrent en dizaine de milliards de dollars et plus de 3 millions de personnes ont perdu leur emploi avec la pandémie. Les professionnels du secteur trépignent d'impatience pour redémarrer leurs activités d’autant que débute maintenant la saison touristique en Thaïlande, avec un pic attendu pour les fêtes de fin d'année.

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