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Investiture Biden, élections en Iran et en Allemagne, COP 26 : les événements clés de 2021 à l'étranger

Tous ces événements pourraient changer la donne géopollitique dans le monde et en Europe.

Article rédigé par franceinfo - Jean-Marc Four
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, à Wilmington (Delaware) le 29 décembre 2020 (MARK MAKELA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

La première date arrive très vite, c’est le changement de président aux Etats-Unis. L’investiture de Joe Biden (et de sa vice-présidente Kamala Harris) aura lieu le mercredi 20 janvier à Washington. Donald Trump cherche encore à empêcher la confirmation du vote pourtant indiscutable des grands électeurs. Mais ça ne devrait pas empêcher le processus de se dérouler. Ce sera une investiture sans tambours ni trompettes, épidémie de Covid oblige.

Dès sa prise de fonction, Joe Biden devrait prendre le contre-pied de son prédécesseur : en réintégrant les accords de Paris sur le climat, en faisant confiance aux scientifiques dans la lutte contre le virus, et en tentant de renouer le dialogue avec l’Iran sur le nucléaire. Mais la marge de manœuvre de l’équipe Biden va dépendre d’un scrutin partiel prévu dès le mardi 4 janvier : une double élection sénatoriale en Georgie. Les démocrates, le parti de Biden, doivent décrocher les deux sièges en jeu pour obtenir la majorité à la Haute Assemblée. Faute de quoi face à un Sénat dominé par les Républicains, Joe Biden aura du mal à faire adopter des réformes.  

Les conservateurs favoris en Iran

La deuxième date-clé de l’année, c'est l’élection présidentielle en Iran le vendredi 18 juin. Et sauf si la situation se détend avec les Etats-Unis pendant le premier semestre, il faut s’attendre à une poussée des conservateurs, liés aux Pasdaran, les Gardiens de la Révolution. Parmi les candidats pressentis : l’actuel chef du Parlement Mohammed Ghalibaf, un dur, et son prédécesseur Ali Larijani. L’Iran a la sensation de s’être fait rouler dans la farine sur le dossier du nucléaire, la situation économique est dramatique. Donc le président actuel, le modéré Hassan Rohani est très critiqué. Téhéran, sous la pression des conservateurs, a accéléré son programme d’enrichissement de l’uranium. Le risque est élevé de voir l’Iran se retrouver, dans quelques mois, avec la capacité de fabriquer la bombe. Une hypothèse inacceptable pour Israël et pour les monarchies sunnites du Golfe Persique. Il y a donc un gros enjeu dans cette élection iranienne.  

La fin de l'ère Merkel en Allemagne

Autre élection au programme, l’Allemagne, le dimanche 26 septembre. Et ce sera la fin d’une époque : la fin de 15, presque 16 années sous le leadership d’Angela Merkel. La chancelière, qui aura 67 ans cette année, ne se représentera pas. Elle va laisser un bilan remarquable derrière elle, et surtout un grand vide.  Son parti la CDU n’est pas parvenu pour l’instant à désigner son candidat. Trois hommes sont en lice. La CDU devra aussi compter avec son allié bavarois, la CSU dirigée par le populaire Markus Söder. Et avec les Verts, qui ont le vent en poupe en Allemagne.  

Un espoir pour le climat

Enfin dernière date-clé : le 1er novembre, avec l’ouverture de la COP 26 sur le climat à Glasgow. Ca durera 12 jours. Et c’est un peu la croisée des chemins avant que le réchauffement ne devienne irréversible. L’enjeu, c’est une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. Et il y a une petite chance que ça bouge, avec trois acteurs potentiellement déterminés : l’Europe d’abord, les Etats-Unis version Biden, et la Chine qui semble plus volontariste que par le passé.  

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