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Olivier Besancenot : "La société capitaliste n'est pas rationnelle"

En général lorsque l'on entend les représentants du NPA à la radio c'est pour commenter l'actualité et le plus souvent critiquer l'action gouvernementale. Olivier Besancenot, dirigeant du NPA, (Nouveau parti anticapitaliste), ancien candidat à la présidentielle, s'est prêté à un jeu de politique fiction. Il s'exprime sur l'économie, des thèmes de société et l'évolution des institutions politiques.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L'économie

S'il le NPA était au pouvoir il ferait en sorte que dans le
monde du travail "les fruits de la production reviennent aux producteurs, "
explique Olivier Besancenot. "Le projet de société pour lequel je me bats
c'est la réappropriation des grands moyens de production. Energies, banques,
crédits, ce sont des secteurs où l'on doit exproprier les spéculateurs et les
actionnaires et les mettre sous contrôle public.
"

Les frontières

Olivier Besancenot ouvrirait les frontières aux travailleurs
étrangers. "Nous sommes favorables à la liberté de circulation, d'installation
et cela implique des rapports égalitaires entre les uns et les autres. Mais
aujourd'hui tout est tronqué.
"

"Ceux qui prétendent que l'on mettra des frontières partout
et que l'on empêchera les flux migratoires, c'est inefficace, et politiquement
ce n'est pas la conception que j'ai du monde. La seule frontière que je
reconnaisse c'est une frontière sociale qui oppose les exploiteurs aux
exploités.
"

La religion

On est dans la liberté de culte. "Je suis contre
toutes les lois qui ont été proposées actuellement. Il y a un climat islamophobe
et je le combat. On se bat pour une société où il y a un point d'équilibre
entre les droits des femmes, la laïcité, et le combat nécessaire contre toute
forme de stigmatisation religieuse.
"

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