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Les jardins collectifs de développent de plus en plus

Ils ont toujours existé, et après quelques années d'abandon, les jardins collectifs ou ouvriers sont à nouveau au goût du jour. Ces jardins permettent de cultiver une parcelle de terre parfois en pleine ville. Pour en parler Hervé Bonnavaud, ancien président de la fédération nationale des jardins collectifs et familiaux, et Claude Bureau, le monsieur Jardin de France Info.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 30 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les jardins collectifs mettent un lopin de terre à disposition d'une famille pour qu'elle puisse cultiver ses légumes, améliorer son quotidien. La majorité des parcelles mises à disposition appartiennent aux collectivités locales, qui en confient la gestion à la fédération nationale des jardins collectifs et familiaux. "Pour obtenir un jardin il faut s'adresser à l'association locale et s'inscrire sur une liste d'attente car la demande est très importante ", explique Hervé Bonnavaud.

Le jardin attire de plus en plus de monde pour des raisons économiques car cela revient moins cher, mais aussi parce qu'il attire beaucoup de citadins. En France, il y a environ 150.000 jardins collectifs. En Ile-de-France, 4.000 personnes sont sur listes d'attente.

Les relations avec les bailleurs sociaux ne sont pas toujours faciles. "Souvent les bailleurs sociaux aiment bien avoir un espace vert avec une tonte régulière, mais ne veulent pas trop s'embêter avec ces associations de jardins familiaux. Mais certains jouent le jeu et demandent même que l'on construise des jardins sur les toits, " explique Claude Bureau.

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