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Mieux comprendre l'accident vasculaire cérébral

Peut-on éviter une attaque cérébrale ? Quelles en sont les conséquences si elle survient ? Le docteur France Woimant, neurologue à l’hôpital Lariboisière nous aide à mieux comprendre l’AVC.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Maxppp)

Il y a deux types d’accidents vasculaires cérébraux : Les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (80% des AVC), c’est une artère bouchée par un caillot de sang, ce qui bloque la circulation sanguine. Les AVC hémorragiques (20% des AVC), c’est la rupture d'une artère, déclenchant une hémorragie intracérébrale ou rupture d'un anévrysme (malformation vasculaire congénitale), entraînant une hémorragie méningée.

Les symptômes sont brutaux : la difficulté à bouger la moitié du corps, le bras ou le visage tout d’un coup. Cela peut aussi être une difficulté à parler ou une difficulté à voir, tout devient noir sur un œil. Quand les symptômes régressent c’est un signe d’alerte. Cela veut dire qu’il y a un risque de refaire un AVC dans les 24h qui suivent. Lors de ses symptômes il faut absolument appeler le 15 qui va diriger la personne vers des centres spécialisés où seront pratiqués des examens précis.

On peut avoir des AVC sans séquelles lorsqu’ils sont transitoires ou pris en charge très rapidement. Dans deux tiers des cas, les patients gardent des séquelles.

Les patients les plus à risque sont ceux qui ont une hypertension artérielle mal traitée, mal surveillée, ayant un diabète mal surveillé, ayant trop de cholestérol, ceux ayant peu d’activité physique.

Pour aider la recherche, il est possible de faire des dons sur le site franceavc.com. Il est important de soutenir la recherche car celle-ci progresse tous les jours.

Un concert lyrique au profit de la recherche sur les accidents vasculaires cérébraux aura lieu samedi 24 mai, à 15h, à l’espace Cardin.

Pour plus d’informations :  www.avcvitele15.com

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