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Vous en parlerez aujourd'hui. Led Zeppelin accusé d'avoir volé l'intro de "Stairway to Heaven" : comme un plagiaire de déjà-vu

Tous les jours, Jean-Mathieu Pernin repère une info à partager à la machine à café ou sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, le groupe Led Zeppelin, accusé de plagiat

Article rédigé par franceinfo, Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le groupe Led Zeppelin, (de gauche à droite : Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham),  au château Marmont à Los Angeles (Californie), en 1969. (MAXPPP)

Stairway to Heaven de Led Zeppelin est à nouveau devant un tribunal américain pour plagiat. Sortie en 1971, cette chanson est devenue un hymne pour toute une génération qui ne s’est pas du tout intéressé aux paroles. Elle raconte tout de même l’histoire d’une femme qui achète un escalier menant au paradis, en gros une visite chez Lapeyre sous LSD.

Ce titre de référence est depuis quelques années l’objet d’un combat juridique entre Led Zeppelin et le groupe Spirit. Ce groupe californien formé en 1967 a commis un titre instrumental baptisé Taurus. Et en 1971, Led Zeppelin sort Stairway to Heaven.

Le compositeur de Taurus, Randy California, n’a de son vivant jamais engagé de poursuites contre les Anglais mais a toujours soutenu que Led Zeppelin lui avait "volé sa mélodie". Depuis 2015, ses ayants droits poursuivent donc Jimmy Page et Robert Plant afin que le nom de Randy California soit associé au titre et accessoirement toucher des droits d’auteurs. 

L’année dernière, l’action en justice n’avait pas abouti et là, une cour d’appel de San Francisco a finalement estimé que ce procès comportait trop de vices de forme. Donc c’est reparti. Pour Led Zeppelin Stairway to Heaven se transforme en Highway to Hell. Dans le monde de la musique, le plagiat ou plutôt, la très forte inspiration par rapport à un autre morceau, est chose courante mais ce n’est pas le seul domaine. Regardez Emmanuel Macron qui s’inspire énormément d’OSS 117 dès qu’il parle à quelqu’un de 20 ans, Laurent Wauquiez qui pense que le Puy-en- Velay à besoin d’un Donald Trump. Et dimanche 30 septembre Manuel Valls , ses adieux à la politique française, il semblait tellement heureux qu’on aurait dit un plagiat d’un film Disney. Si on tendait bien l’oreille, voilà on pouvait entendre l’ancien Premier ministre chanter Hakuna Matata.  

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