Cap sur le Tibet
Le 6 juin dernier les autorités chinoises ont décidé de
fermer le Tibet aux touristes étrangers, dix jours après l'immolation par le
feu de deux Tibétains à Lhassa, la capitale...
Plusieurs agences de voyage ont indiqué à l'AFP que les autorités du
tourisme du Tibet leur avaient signifié fin mai que les touristes étrangers ne
seraient pas autorisés à se rendre dans la région autonome du sud-ouest de la
Chine. Une autre agence a indiqué que cette interdiction pouvait être liée au
Festival de Saga Dawa, qui a débuté le 4 juin, et qui célèbre la naissance de
Bouddha dans le calendrier tibétain.
Clara ARNAUD a choisi d'évoquer le village tibétain de Madoi, premier
village où passe le fleuve jaune. C'était une sorte d'oasis car avant
d'atteindre ce village elle a dû affronter vent, neige et pluie... Dans son livre, elle parle de " la
vigueur étourdissante des sommets et la mélancolie des vastes plateaux ".
A Madoi, Clara qui parle chinois, a été hébergée par un moine, "quatre murs et un poêle au milieu" . Un vieux tibétain qui a
passé 40 ans en prison et qui a arrêté la lutte politique. "C'était comme si je passais chez un oncle à la campagne".
Dans ce village de Madoi, Clara a "défié de fiers cavaliers
tibétains au grand galop sur le plateau" en participant à une
course de chevaux. **
Une course épique où " les cavaliers se frôlent et se heurtent,
coudes à coudes et cavalcades, botte à botte et coup de sang, à tue-tête, à
toute allure, à tout jamais me semble-t-il, je vole " . Et Clara est arrivée mais " en dernière
rad ieuse ".
Les Tibétains portaient des costumes incroyables "des cavaliers coquets, enrubannés. Tout est fait à la main même les chaussures!" Un vrai choc esthétique. " Des femmes coquettes, altières qui marchent
avec une élégance aristocratique et une certaine arrogance ".
" Le Tibet offre à ceux qui y voyagent des instants d'éternité où la
beauté confine au sublime, où le souffle même du vent semble retenu, où le ciel
atteint une clarté et une pureté telle que l'on voudrait s'y accrocher et y
demeurer à jamais ", résume Clara Arnaud.
" On ne part pas si l'on est un esprit paisible. Il
faut une certaine dose d'irrésolution, d'amour dévorant de la vie et de doute, pour se tailler la route " , écrit-elle dans Voyageuses . Un ouvrage paru aux éditions Livres du Monde qui réunit les plumes d'aventurières qui racontent le voyage au féminin.
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