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Labels : quand le tourisme mise sur le vert

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Labels : quand le tourisme mise sur le vert
Labels : quand le tourisme mise sur le vert Labels : quand le tourisme mise sur le vert (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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L'écotourisme est une nouvelle manière de voyager. Ce phénomène tendance attire chaque année de plus en plus de candidats, tant parmi les voyageurs que parmi les professionnels. Mais, l'investissement pour obtenir l'écolabel est-il rentable ?

Une ferme du XIIe siècle transformée en gîte écolo. Il y a 22 ans, Claude Fussler achète ce domaine de 180 hectares alors en ruine. Écologiste convaincu, il décide, de tout rénover. 1,5 million d'euros de travaux, dont 190 000 pour 320 mètres carrés de panneaux solaires. "En moyenne dans l'année, ils produisent 55% de ce que l'on consomme. Avec des variations, puisqu'en hiver ils vont produire moins et nous allons consommer plus, parce qu'on a besoin de chauffage, de lumière", explique Claude Fussler. Il y a aussi des pompes à chaleur et des panneaux thermiques, de quoi décrocher l'écolabel européen.

"Il n'y en a pas beaucoup qui l'ont"

Ici, tout est écoresponsable, papier toilette, sacs-poubelle ou encore liquide vaisselle. Sans oublier la nourriture : bio et locale. Au total, Claude Fussler a dû remplir 22 critères pour obtenir la certification. Un label qui lui coûte 400 euros par an et dont il est très fier. "On est certifié, c'est comme si on avait le bac. [...] Et nous sur le plan de l'environnement on a passé l'examen, on a le label, et il n'y en a pas beaucoup qui l'ont", sourit-il. Pour les clients, pas d'augmentation du tarif à cause du label, il faut compter 100 euros la nuit. Le label est contraignant, pas simple à obtenir, ni même à garder. Tous les deux ans, chaque critère est vérifié par un inspecteur.

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