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Odyssée transsibérienne

Zoom sur la pièce "Tribulations transsibériennes" actuellement à l’affiche du théâtre du Guichet Montparnasse, à Paris. L'auteure et interprète, Marie-Céline Lachaud y raconte son voyage à bord du train qui emprunte la voie ferrée russe du Transsibérien, qui relie Moscou à Vladivostok.
Article rédigé par Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Par la fenêtre du Transsibérien © Marie-Céline Lachaud)

La comédienne Marie-Céline Lachaud a réalisé en solo le trajet Vladivostok-Moscou en hiver. Soit près de 9.300 kilomètres parcourus sur la ligne du Transsibérien.

A bord du train, il existe trois classes de voyage, Marie-Céline Lachaud évoque son expérience en deuxième classe. "On est dans un compartiment qu’on appelle un coupé, où l’on est quatre. Il y a des rideaux aux fenêtres, on a un vrai matelas avec des draps. On nous donne des serviettes. Les hôtesses de wagon passent leur temps à faire le ménage. C’est nickel. On ne peut pas imaginer à quel point on a un train avec un confort très agréable !"

"Il y a de vieilles babouchkas qui attendent les voyageurs sur les quais avec des truites et des poissons séchés accompagnés de patates qu’elles nous vendent. Ces femmes pleines de courage le font avec beaucoup d’humanité, elles portent des paquets sur leur dos, et elles gardent le sourire même quand on ne leur prend rien, c’est extraordinaire !"

Impossible non plus d’oublier tous ces paysages qui défilent à travers les carreaux. "On voit des ciels déchirés de nuage, je n’ai jamais vu des ciels aussi beau. La neige est partout il fait moins 40° avec des steppes enneigées à perte de vue avec des datchas couvertes de neige. On a l’impression d’être dans le décor du film du Docteur Jivago..."

  (© Marie-Céline Lachaud)

Marie-Céline conseille de faire une escale dans le sud de la Sibérie pour découvrir la ville d’Irkoutsk et à 70 km le lac Baïkal dont la profondeur atteint 1.642 mètres. Dans les petits villages alentour, la comédienne a dormi chez l’habitant. Vous pourrez réserver via l’agence russe francophone Evrosemia et Tsar Voyages.

Marie-Céline a déboursé 450 euros pour son billet Vladivostok-Moscou

Et 300 euros pour son vol Paris-Vladivostok. "Attention au visa, comptez deux mois pour l'obtenir", prévient celle qui conseille aussi de lire 'Ermite dans la Taïga' de Vassili Pescov. Elle nous suggère aussi de "laisser vagabonder notre esprit pour vivre également un véritable voyage intérieur".

Dedans et dehors, le spectacle est décidément riche.

  (© Marie-Céline Lachaud)

 

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