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Billetterie de Roland-Garros : la plainte contre la FFT classée sans suite, les plaignants se portent partie civile

Une plainte contre X mettait notamment en cause l'ancien directeur de la Fédération française de tennis, Gilles Moretton, ainsi que son ancien directeur de cabinet et le trésorier général de la FFT.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gilles Moretton, le président de la Fédération française de tennis, lors du tournoi de Roland Garros, à Paris, le 4 juin 2022. (LP / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Le parquet national financier (PNF) a classé sans suite ce mercredi 14 juin les différentes plaintes visant la direction de la Fédération française de tennis (FFT) pour des soupçons de corruption et de "détournement de biens publics" en lien avec la billetterie du tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, a appris franceinfo auprès du PNF, confirmant une information du Monde. Le PNF considère qu'il y a "absence d'infraction".

La plainte contre X mettait en cause nommément Gilles Moretton, son ancien directeur de cabinet Hugues Cavallin et le trésorier général de la FFT Jean-Luc Barrière. Les plaignants soupçonnaient une vente illicite de billets pour le tournoi parisien au sein de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) présidée alors par Gilles Moretton.

Les plaignants se portent partie civile

"Les cessions en question sont intervenues avant la modification de l’article 72 du règlement général de la FFT, en vigueur à compter de février 2020, qui a expressément interdit toute cession par les organes déconcentrés de la FFT dans le cadre d’accords de partenariats", justifie le PNF dans sa décision. Le parquet financier précise que "le non-respect des conditions générales de vente des billets octroyés aux ligues n’apparaît pas susceptible de caractériser l’infraction de détournement de fonds publics". Il ajoute que "les cessions de billets litigieuses ont donné lieu à des contreparties financières cohérentes au profit des ligues concernées, sans aucun détournement ou profit personnel de la part des dirigeants".

"Aucun élément objectif ne permet par ailleurs d’étayer les faits de corruption qui sont dénoncés", précise le Parquet national financier. À l'issue de la décision du PNF, les avocats des plaignants ont annoncé à franceinfo qu'ils se portent partie civile pour obtenir la nomination d'un juge d'instruction.

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