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Roland-Garros 2023 : "Mes crampes sont le résultat de beaucoup de tension et d’intensité", explique Carlos Alcaraz après sa défaite en demi-finales

Le numéro 1 mondial, qui a offert une belle opposition à Novak Djokovic pendant deux sets, a ensuite souffert de crampes et s’est incliné en demi-finales de Roland-Garros, vendredi.
Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport - A Roland-Garros
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Carlos Alcaraz en conférence de presse après sa défaite en demi-finales de Roland-Garros, vendredi 9 juin. (ANNA KURTH / AFP)

Il est arrivé en conférence de presse avec un sourire désarmant pour un joueur qui s'est incliné une heure plus tôt en demi-finales de Roland-Garros. Devant la presse, vendredi 9 juin, Carlos Alcaraz a évoqué sa nervosité avant d'aborder le match, principale cause de ses crampes qui sont intervenues au début du troisième set selon lui. L'intensité et l'exigence physique nécessaires pour affronter Novak Djokovic ont aussi compté, à en croire l'Espagnol.

"Je dois apprendre de cette expérience". Malgré sa grande déception de ne pas avoir tenu le choc contre Novak Djokovic, Carlos Alcaraz n'a eu de cesse de répéter, en conférence de presse, que ce scénario lui servira de leçon pour le futur. "C'était très intense et j'ai senti des crampes dans tout le corps. Ça a commencé dans les bras, puis les jambes en fin de deuxième set, et dans tout le corps en début de troisième manche", a-t-il expliqué.

Des crampes comme résultat de "beaucoup de tension et d'intensité dans les deux premiers sets, avec beaucoup de rallyes très durs, des amortis et des sprints" selon lui. Et si la présence de l'autre côté du filet de Novak Djokovic avait compté ? "Oui probablement, répond-il. Quand vous jouez une demi-finale de tournoi du Grand Chelem, forcément il y a de la nervosité, mais encore plus contre Novak. Il te demande toujours le maximum d'effort [...] Je n'avais jamais senti une telle tension".

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Cependant, même crampé, Carlos Alcaraz n'a pas souhaité abandonner. "Dans le box, personne ne m'a demandé d'abandonner. On a cherché des solutions, on était en demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem, et ça aurait été encore plus douloureux d'abandonner, a-t-il assuré. Dans le quatrième set, je pensais qu'il y avait 1% de chance que je gagne et je voulais m'y accrocher, mais jouer Novak dans ces conditions physiques c'est très dur."

"Il était favori d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière"

De l'autre côté du court, Novak Djokovic n'a pas vu venir les pépins physiques de son adversaire. "Normalement vous regardez de l'autre côté du filet pour voir des signes, mais j'étais moi-même en difficultés à la fin du deuxième set donc je n'ai rien vu. Il bougeait bien, frappait bien, puis en début de deuxième set je l'ai vu essayer de se détendre au niveau des mains", a raconté le Serbe. "Les crampes, j'ai déjà expérimenté cela à plusieurs reprises, donc je peux le comprendre. À propos de sa nervosité, il était favori d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière, donc ça a peut-être joué, ça fait partie de l'apprentissage", a-t-il ajouté.

Le Serbe, qui a ensuite réussi à rester concentré pour conclure la partie, s'est félicité d'avoir joué avec "une qualité de tennis très élevée". À la fin du match, il a tenté de consoler son jeune adversaire : "Je lui ai dit qu'il avait encore le temps et qu'il gagnerait Roland-Garros à plusieurs reprises dans le futur. C'est un joueur très talentueux, très complet, il est le plus jeune numéro 1 mondial de l'histoire, donc les choses sont très prometteuses pour lui". Le Serbe, qualifié en finale, tentera dimanche de devenir le premier homme à remporter 23 titres en tournois du Grand Chelem.

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