Roland-Garros 2024 : 32 places à saisir, jauge augmentée, utilisation du Suzanne-Lenglen... Tout ce qu'il faut savoir sur les qualifications
Cinq jours en guise d'apéritif. Avant que les joutes ne débutent, dimanche 26 mai, dans le tableau principal de Roland-Garros, les qualifications démarrent lundi 20 mai (à partir de 10 heures en intégralité sur france.tv) porte d'Auteuil. L'occasion de goûter l'ambiance des Internationaux de France et de voir s'affronter futures pépites et anciennes gloires. Franceinfo: sport vous résume ce qu'il faut savoir sur la compétition.
32 tickets en jeu
Pour espérer rejoindre le tableau principal de Roland-Garros, 128 joueurs et 128 joueuses vont se défier du lundi 20 au vendredi 24 mai. Ils évoluent entre la 100e et la 250e place du classement mondial. Au total, 16 tickets sont à saisir dans chacun des tableaux féminin et masculin. Ils rejoindront les 208 qualifiés directs (hommes et femmes confondus). Pour décrocher le précieux sésame, une seule solution : gagner trois matchs.
Le public peut espérer applaudir dans ces rencontres des anciennes têtes d'affiche, qui n'ont pas obtenu d'invitations de la part des organisateurs, à l'instar de Dominic Thiem, Diego Schwartzman, Simona Halep, Caroline Woznicacki ou encore Emma Raducanu (sauf à ce qu'ils bénéficient de forfaits et entrent directement dans le tableau principal).
L'ouverture du Suzanne-Lenglen dès les qualifications
Nouveauté de cette édition 2024, certains et certaines des inscrits aux qualifications pourront fouler l'ocre du Suzanne-Lenglen. Si le Central reste réservé aux entraînements des joueurs du tableau principal – séances ouvertes aux détenteurs de billet –, le court Suzanne-Lenglen accueillera les plus belles affiches des qualifications.
Dimanche 26 mai, le toit rétractable installé sur le Suzanne-Lenglen sera inauguré. Mais il "pourra être utilisé durant la semaine de qualifications", a précisé Amélie Mauresmo, directrice du tournoi, lors de la conférence de presse de présentation de l'édition 2024, le 25 avril. Ainsi, en cas d'intempéries, les phases de qualification ne seront jamais totalement interrompues.
Une jauge augmentée
Connues pour leur ambiance enflammée sur des courts à l'audience restreinte, les qualifications attirent de plus en plus d'amateurs et de curieux séduits par des tarifs avantageux. En 2023, "l'Opening Week" avait accueilli un nombre record de 50 000 visiteurs. Devant l'engouement, Amélie Mauresmo a annoncé une augmentation de la jauge des spectateurs.
"On vise 15 000 personnes par jour [soit 75 000 sur la semaine] et pour ça on va aussi s’appuyer sur le Suzanne-Lenglen qui sera en jeu pour les qualifications. On a vraiment envie que ce soit un événement en trois semaines." Outre le Suzanne-Lenglen, le public pourra assister à des matchs sur les courts annexes (de 2 à 15), avec un placement libre.
Une dotation en hausse
Pour "accompagner au mieux" les joueurs et joueuses qui passent par les qualifications du Grand Chelem parisien, les organisateurs ont choisi d'augmenter nettement la dotation globale de la compétition (+ 24,6%, contre + 7% pour le tableau principal). Dans le détail, le perdant du premier tour des qualifications empochera 20 000 euros, celui du second tour 28 000 euros et celui du troisième tour, aux portes du tableau principal, 41 000 euros. Pour comparaison, le perdant du premier tour du tableau principal repart avec 73 000 euros. Bien plus élevés que dans les tournois qu'ils arpentent habituellement, ces gains représentent pour les joueurs des qualifications une véritable aide pour financer leur saison.
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