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Roland-Garros : surnommée "ministre du Bonheur", Ons Jabeur fait la fierté des Tunisiens

Blessée à répétitions depuis le début de l'année, la finaliste de Wimbledon et de l'US Open l'an dernier monte en puissance à Paris. La Tunisienne de 28 ans n'avait jusqu'ici jamais dépassé les huitièmes de finale sur la terre battue de la porte d'Auteuil.
Article rédigé par Jérôme Val
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Ons Jabeur, le 5 juin 2023, à Roland-Garros, à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Chacune des entrées d'Ons Jabeur sur le court s'accompagne du soutien bruyant de nombreux Tunisiens agitant le drapeau rouge et blanc du pays. "Honnêtement, les Tunisiens sont partout, que ce soit aux Etats-Unis ou même en Australie, sourit la joueuse. Il y avait quelques Tunisiens là-bas et je suis vraiment contente d'avoir l'encouragement et l'énergie tunisienne partout !"

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La Tunisienne de 28 ans, septième mondiale, rencontre mercredi 7 juin pour les quarts de finale à Roland-Garros la Brésilienne Beatriz Haddad Maia. C’est la première fois que les deux joueuses atteignent un tel niveau sur la terre battue parisienne. Et c'est l'occasion pour Jabeur d'aller décrocher un premier titre en Grand Chelem après deux finales perdues l'an dernier. "C'était le seul quart de Grand Chelem qui me manquait", s'est félicitée Jabeur qui était devenue en 2020 la première joueuse arabe à atteindre les quarts d'un tournoi du Grand Chelem, en Australie.  

"Ministre du bonheur"

Preuve de la fierté de son pays natal, Ons Jabeur y est ainsi surnommée la "ministre du Bonheur". Finaliste l'an passé à Wimbledon et à l'US Open, ancienne numéro deux mondiale, la Tunisienne est devenu l'emblème d'un pays et d'un continent d'où la fierté de Ziad, qui a voyagé depuis la Martinique où il vit : "Elle est devenue une icône en Tunisie et pas seulement ! Dans tout le monde arabe et en Afrique !"

Fati, lui, est venu la voir sur la terre battue parisienne depuis Tunis.

"De voir notre Tunisienne en face de moi, à quelques dizaines de mètres, c'est magnifique. On espère que pour la Tunisie, on aura une fois une vraie championne !"

Fati

à franceinfo

Ons Jabeur accepte de porter avec entrain ce rôle d'ambassadrice : "C'est un honneur pour moi. J'aimerais bien donner de l'espoir, être présente et représenter ce monde-là." Sa quête est toute trouvée : devenir la première Africaine à remporter un tournoi du Grand Chelem. Et la première, hommes et femmes confondus, depuis plus de 40 ans et le sacre à Melbourne du Sud-Africain Johan Kriek en 1981.

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