: Vidéo Avec Michael, fauconnier de Roland-Garros
Nova, une buse de Harris, prend son premier envol à 6 heures du matin. Au sein du stade, elle pratique l'effarouchement, une technique qui consiste à faire fuir les oiseaux qui sont considérés comme envahissants et indésirables. Elle est guidée et accompagnée par Michael, fauconnier. “Ma mission, c'est vraiment que le stade reste le plus propre possible, pour éviter que les pigeons viennent nicher et se reproduire”. Si Nova et Michael n'étaient pas là, le stade serait certainement envahi de pigeons, naturellement attirés par la nourriture laissée par les spectateurs.
De l’usine à Roland-Garros
Mais Michael n’a pas toujours pratiqué ce métier. Avant d’être fauconnier, il travaillait dans une usine d’acier, envahie par les pigeons. “La personne qui s'occupait de la sécurité et de l'environnement au sein de cette entreprise avait vu cette méthode naturelle chez un de leurs confrères et il s'est dit pourquoi ne pas former un fauconnier chez nous pour qu'il puisse, pendant ses heures de travail, chasser les pigeons”. Michael se porte alors volontaire et suit une formation chez des professionnels de la fauconnerie à Provins et passe son permis chasse. “C'est les oiseaux qui m'ont sorti de l'usine. Je reste ici le matin de 5h jusqu'à 8h30, au sein de Roland-Garros, et à partir de là, je repars en mission à d'autres endroits. C'est grâce aux buses que les joueurs peuvent jouer au tennis sereinement. Il n’y a pas un risque qu'une balle puisse percuter un pigeon en plein vol”, ajoute Michael.
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