Lundi 23 septembre, s'ouvre le procès du laboratoire Servier pour le scandale du Mediator. Les audiences devraient durer pendant six mois.
"L'enjeu est double. Les juges vont devoir examiner deux aspects de ce scandale sanitaire comme ce fut le cas il y a quelques années pour le dossier du sang contaminé. D'abord, il y a un volet purement financier. La plupart des prévenus sont poursuivis pour tromperie aggravée, escroquerie et trafic d'influence", détaille le journaliste de France 2 Dominique Verdeilhan à propos du procès Mediator qui s'ouvre lundi 23 septembre.
376 avocats
"Il y a ensuite un volet plus humain : il s'agira d'étudier au cas par cas les conséquences que ce médicament a eu sur les malades. C'est le délit d'homicide et de blessures involontaires. Il s'agit de la partie la plus importante pour les victimes et plus particulièrement pour celles qui se sont déjà constituées partie civile. Le procès est hors-norme : 25 prévenus, 376 avocats, plus d'une centaine de témoins. Vue la longueur des débats, le jugement n'est pas attendu avant le début de l'année prochaine", conclut Dominique Verdeilhan.
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