Dioxyde de titane dans les bonbons : l'Inra pointe des troubles du système immunitaire
Le producteur des bonbons "Têtes brûlées", Verquin Confiseur, est la seconde entreprise à prendre la décision, après Lutti, d'exclure le dioxyde de titane dans la fabrication de ses bonbons, source de troubles du système immunitaire.
Ce pourrait bien être un dossier explosif dans le monde du bonbon. Une étude, publiée vendredi 20 janvier, menée sur des rats par l’Institut national de recherche agronomique (Inra) met en évidence des troubles du système immunitaire provoqués par le dioxyde de titane. D’autre part, cet additif, présent dans la fabrication de nombreux bonbons, pourrait favoriser le cancer du côlon ou du rectum.
L’entreprise Verquin Confiseur, producteur des célèbres bonbons acidulés "Têtes brûlées", s’est engagé à ne plus utiliser de dioxyde de titane, des nanoparticules courantes, dans la fabrication de ses bonbons. Cette décision fait suite à l'étude de l'Inra, a fait savoir l'association Agir pour l’environnement.
Lutti avait déjà pris cette décision
Après Lutti, Verquin Confiseur est la deuxième entreprise à modifier ses recettes afin d’exclure le dioxyde de titane. L’association Agir pour l’environnement salue cette décision et "appelle à la responsabilité des autres entreprises afin qu’elles renoncent à l’utilisation de ces substances dangereuses".
Jeudi, l’association a également remis à la secrétaire d’État à la Consommation une liste de 200 produits susceptibles de contenir des nanoparticules.
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