Gaspillage alimentaire : que valent vraiment les dates limite de consommation sur les produits ?
Lutter contre le gaspillage alimentaire est également une manière de faire des économies. Comment sont fixées les DLC ? Enquête.
Les dates limite ou maximales de consommation s'affichent partout sur les emballages dans les supermarchés. Mais comment, et qui les détermine ? Direction une entreprise de la Drôme, qui élabore chaque année deux millions de crèmes brûlées. C'est ici le fabricant qui est le garant de la fraîcheur du produit. Il fixe la date limite de consommation. Le PDG, Lionel Bérenguier, préfère s'appuyer sur un laboratoire. "On n'a pas l'expertise technique ni même le matériel pour faire ces analyses", justifie-t-il. Les petits pots arrivent au laboratoire dans leur emballage. Les produits passent d'abord par le frigo, et la chambre froide.
Ne pas confondre DLC et date de durabilité maximale
"Certains clients nous demandent de faire subir une rupture de chaîne de froid de deux heures à 20 °C, qui simule la durée d'un achat", explique Sabrina Mercy, responsable technique de l'hygiène alimentaire au laboratoire LB2A. Après son vieillissement accéléré, la crème dessert est mise à l'épreuve avec une série d'opérations pour tester sa résistance. Les DLC peuvent varier : quelques jours pour le poisson et la viande, une vingtaine pour le jambon, et plus de 30 jours pour les produits laitiers. La DLC ne doit pas être dépassée pour des questions de santé. En revanche, la date de durabilité maximale concerne seulement le goût ou l'aspect des produits, qui peuvent se dégrader avec le temps.
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