Hypermarchés : négociations sous pression entre Carrefour et les producteurs d'œufs

Les éleveurs de poules pondeuses sont en colère. Ils sont venus jusqu'à Massy (Essonne) de Bretagne, des Pays de la Loire ou de Normandie afin de mettre la pression sur Carrefour, qui refusent selon eux de revaloriser leurs prix et de respecter la loi. "Aujourd'hui, ils ont l'obligation de suivre la loi EGALIM pour pouvoir accepter les coûts de production et donner un prix réel à ces coûts de production", explique Patrick Hamon, du FNSEA. 

Accord partiel trouvé dans la matinée ? 

Le loi EGALIM prévoit une juste rémunération des producteurs. "La grande surface ne veut ni appliquer le coût 'matière première' du coût de production de l'œuf, ni les autres charges pour les centres de conditionnement", indique Frédéric Chartier, producteur d'œufs en Bretagne. Face à la hausse des coûts de l'alimentation, de l'énergie ou encore des transports, les producteurs réclament une hausse de 2 centimes par œuf de poule en cage, ou 5 centimes par œuf biologique. Le bras de fer continue entre la grande distribution et la filière agricole. Les négociations doivent se terminer à la fin du mois. Dans la matinée, Carrefour a assuré à France Télévisions avoir trouvé un accord avec une partie des producteurs.