Les produits de la mer décidément bons pour le coeur !
Dans le cadre de la mise à jour des recommandations nutritionnelles officielles aux États-Unis, des chercheurs ont passé au crible les études scientifiques sur cette question. Leur verdict, publié dans le revue Circulation : consommer chaque semaine entre un et deux plats à base de produits de la mer (ou de poissons de rivière !) réduit bel et bien les risques de nombreuses pathologies, telles que l’insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes, ou encore la mort subite d'origine cardiaque.
En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) recommande une consommation maximale de deux poissons par semaine, dont un "gras" (saumons, sardines, maquereaux, harengs, truite fumée…). Ces poissons sont en effet riches en oméga-3.
L’Anses déconseille une consommation plus importante, ces produits fixant dans leur chair un certain nombre de polluants, notamment des composés à base de mercure, toxiques pour le système nerveux à partir d’un certain seuil. Selon l’étude publiée dans la revue Circulation, la présence de ces polluants n’entraverait pas les bénéfices cardiovasculaires identifiés, tout du moins dans cette limite des deux portions hebdomadaire.
Certains poissons sont à consommer avec modération
L’Anses recommande de varier les espèces et les provenances des produits de la mer consommés. Elle préconise également de limiter "à deux portions par mois" la consommation de certains poissons – anguille, barbeau, brème, carpe, silure – qui fixent dans leur chair des polluants de type PCB.
"Ces recommandations sont valables pour les adultes et les enfants à partir de 10 ans", précise l’Anses, qui souligne que des recommandations spécifiques existent pour les femmes enceintes. "Pour les 3-10 ans, la part de poissons riches en oméga 3 peut être remplacée par du rouget, de l'anchois, ou du pilchard".
la rédaction d'Allodocteurs.fr
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