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Cancer : les personnes les moins favorisées plus touchées

Le cancer aggrave les inégalités sociales et il continue à avoir un impact important sur la qualité de vie, un impact d'autant plus important que le cancer est grave. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par l'Institut national du cancer et par l'Inserm.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Pas vraiment égaux face au cancer... © Radio France)

La vie, deux ans après l'annonce d'un cancer. C'est l'objet de cette étude publiée aujourd'hui par l'Institut national du cancer et par l'INSERM. Une enquête identique avait été effectuée il y a huit ans - l'occasion de mesurer ce qui a changé depuis.

Bonne nouvelle, en huit ans, l'état psychologique des personnes qui ont eu un cancer s'est amélioré. Celles-ci se sentent mieux et leurs relations avec les autres est meilleure. Il faut y voir le résultat des différents plans cancers qui ont permis d'améliorer l'annonce du diagnostic, mais aussi de renforcer la prise en charge sociale et psychologique des personnes malades.

Pour autant, certains points noirs demeurent : en France le cancer reste la maladie la plus inégalitaire. L'accès à la prévention et au diagnostic est plus difficile pour les catégories les moins favorisées socialement. Conséquence : au moment du diagnostic, les ouvriers, les salariés présentent des cancers plus graves que les cadres ou les professions libérales. 

Le cancer a aussi des répercussions sur l'emploi : deux ans après le diagnostic d'un cancer, une personnes sur cinq a perdu son emploi et ça touche davantage les moins diplômés, les plus jeunes et les plus âgés.

 

 

 

Le cancer continue à frapper plus fortement les personnes les moins favorisées. Bruno Rougier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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