Cet article date de plus de sept ans.

Cancer : vers des traitements mieux adaptés aux plus de 75 ans

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Aujourd'hui, un tiers des cancers touchent des personnes de plus de 75 ans. Mais le diagnostic est souvent tardif et les traitements pas toujours adaptés. Ce sont les principales conclusions d’un rapport publié le 8 juin par la Ligue contre le cancer.

Un million de Français âgés de 75 ans et plus ont eu un cancer au cours de leur vie et près de 700.000 d’entre eux sont actuellement en traitement ou suivis pour cette pathologie. Selon le 6e rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, il s’agit d’un enjeu de société majeur : d’ici 2050, la moitié des cancers toucheront des personnes de plus de 75 ans.

Pourtant les personnes âgées apparaissent comme les grandes oubliées de la recherche en cancérologie. Elles sont le plus souvent traitées en adaptant les traitements "standard" utilisés pour les personnes les plus jeunes. Seuls 1 à 2% des personnes âgées de plus de 75 ans sont incluses dans des essais cliniques en cancérologie. Pourtant leur prise en charge est complexe et spécifique : leur tolérance aux chimiothérapies est plus faible par exemple, leurs fonctions rénales et cardiovasculaires souvent altérées.

L'observatoire sociétal du cancer déplore également des diagnostics trop tardifs. Il avance plusieurs raisons pour l’expliquer : les personnes âgées tardent à consulter car elles attribuent souvent leurs symptômes à l’âge ; le dépistage organisé des cancers du sein et du côlon n'est plus proposé au-delà de 75 ans. Par ailleurs, un certain nombre d’idées reçues laisserait encore penser qu’il n’y a pas urgence à soigner les cancers chez les patients âgés car ils évoluent plus lentement.

La Ligue contre le cancer formule une série de recommandations pour améliorer le diagnostic et la prise en charge de ces malades de plus de 75 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.