Cancer : la France veut améliorer les taux de dépistage

Le directeur général de l'Institut national du cancer appelle "à la mobilisation des Françaises et des Français".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un prospectus pour le dépistage des cancers délivré par la région Auvergne-Rhône-Alpes, le 17 avril 2023. (ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / AFP)

Face à une participation insuffisante aux dépistages organisés des cancers du sein, colorectal et du col de l'utérus, l'Assurance-maladie et l'Institut national du cancer veulent "mettre les bouchées doubles" pour lever les freins existants, avec divers leviers dévoilés vendredi 26 janvier.

"La participation aux dépistages reste insuffisante. Pour le cancer du sein, on est certes à 47%, mais la tendance est à la baisse. Pour le cancer colorectal, on est collectivement en échec avec une participation de 34%, très faible par rapport aux objectifs de 60-70%. Pour le cancer du col de l'utérus, on est à 60%, mais l'objectif est de 80%", a exposé Thierry Breton, le directeur général de l'Inca.

Un site internet lancé

Alors que le fardeau global du cancer s'alourdit, le directeur général de l'Institut national du cancer a lancé "un appel à la mobilisation des Françaises et des Français, car ces dépistages permettent de guérir beaucoup plus et avec moins de séquelles quand un cancer est détecté tôt".

"On cherche à simplifier le quotidien pour rendre plus accessibles les programmes de dépistage."

Thierry Breton, directeur de l'Inca

à l'AFP

Par exemple, pour le cancer colorectal, dont le dépistage repose sur un test de détection de sang occulte dans les selles, il est possible depuis 2022 de commander le kit sur internet ou en pharmacie. Pour le cancer du col de l'utérus, l'examen peut être fait par des sages-femmes ou des généralistes, au-delà des gynécologues.

Un site internet, Jefaismondepistage.e-cancer.fr, permet aussi de commander les kits colorectaux ou de prendre rendez-vous. Pour les invitations et relances aux dépistages, l'Assurance-maladie en reprend désormais la gestion, jusqu'alors effectuée par les centres régionaux de dépistage du cancer mais jugée insatisfaisante.

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