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Avortement : malgré l'opposition d'Emmanuel Macron, Christophe Castaner souhaite faire voter l'allongement du délai légal d'accès à l'IVG

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Avortement : malgré un "désaccord" avec Emmanuel Macron, Christophe Castaner fera "tout pour" voter l'allongement du délai d'avortement de 12 à 14 semaines
Avortement : malgré un "désaccord" avec Emmanuel Macron, Christophe Castaner fera "tout pour" voter l'allongement du délai d'avortement de 12 à 14 semaines Avortement : malgré un "désaccord" avec Emmanuel Macron, Christophe Castaner fera "tout pour" voter l'allongement du délai d'avortement de 12 à 14 semaines
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Invité de "Votre instant politique" sur franceinfo, jeudi, le patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale a réitéré son soutien à une proposition de loi qui ferait passer ce délai de 12 à 14 semaines. Le chef de l'Etat y est opposé.

Emmanuel Macron a accordé cette semaine un entretien pour l'hebdomadaire Elle (article pour les abonnés). Il dit notamment qu'il n'est "pas favorable" à l'allongement de 12 à 14 semaines de grossesse du délai d'accès à l'​interruption volontaire de grossesse (IVG). Invité, jeudi 1er juillet, de "Votre instant politique" sur la chaîne franceinfo, le patron du groupe La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale, Christophe Castaner, a exprimé son "désaccord" avec le président de la République, confirmant sa volonté de faire voter cette mesure. 

En octobre 2020, le groupe LREM de l'Assemblée nationale avait voté en faveur d'un texte portant cette modification. La proposition de loi avait été ensuite rejetée par le Sénat. "Il faut que ce texte chemine, et s'il revient à l'Assemblée nationale, nous voterons conformément à ce que nous avions voté", a affirmé l'ancien ministre de l'Intérieur. Il pourrait être inscrit à l'ordre du jour du Palais-Bourbon par LREM via une niche parlementaire prévue en décembre.

"Nous savions qu'Emmanuel Macron n'y était pas favorable", a encore déclaré Christophe Castaner. "Il nous arrive d'avoir des approches pas totalement identiques avec le président de la République, et nous en parlons ensemble", a-t-il continué.

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