Contraception : le Planning familial lance une application pour ne plus oublier la pilule
Elle s'appelle Pill'Oops et doit "simplifier" la prise de la pilule contraceptive. Cette application est disponible depuis le début du mois.
Elle s'appelle Pill'Oops et doit "simplifier" la prise de la pilule contraceptive. Cette application a été lancée par le Planning familial, afin d'aider les plus jeunes femmes à prévenir les oublis, mais aussi à leur fournir des informations sur la méthode de contraception la plus utilisée des Françaises.
Développée et testée par une association départementale du Planning familial, à Rennes (Ille-et-Vilaine), cette application a été généralisée sur tout le territoire au début du mois de juin. Elle est désormais téléchargeable gratuitement (ici sur Android et ici sur iOs). Elle permet notamment de programmer un rappel quotidien à l'heure de la prise supposée du comprimé, d'avoir un suivi de son cycle, de se renseigner sur la pilule prescrite et de trouver des conseils en cas d'oubli.
"L'objectif est de renforcer l'autonomie des femmes dans leur sexualité et leur santé sexuelle, et de simplifier ce geste du quotidien effectué par des milliers de femmes, explique l'une des deux présidentes du Planning familial, Véronique Séhier. Selon elle, il s'agissait de mettre en place "un outil simple et discret pour toutes les femmes" mais aussi "un système adapté aux plus jeunes".
"Un oubli peut arriver, c'est courant"
"Un oubli peut arriver à tout le monde, c'est courant", a poursuivi Véronique Séhier, rappelant que "la conséquence peut être une grossesse". Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception. Ce sont les femmes de 20 à 24 ans qui y ont le plus recours, selon les derniers chiffres de l'Institut national d'études démographiques (Ined, 2013).
L'application renvoie également vers le numéro vert du Planning familial (0800 08 1 11) pour avoir "accès à toutes des informations utiles concernant la contraception, l'IVG, ou la sexualité", a précisé Véronique Séhier. Selon le Planning familial, environ un tiers des femmes qui ont recours à l'avortement étaient sous contraception.
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