Courir quelques minutes chaque jour est aussi bénéfique qu'un long jogging
C'est ce que révèle une étude américaine de grande ampleur, publiée lundi.
Pour vivre plus longtemps, mieux vaut répartir son effort. Courir quelques minutes chaque jour se révèle aussi efficace qu'un long jogging lorsqu'il s'agit de prolonger l'espérance de vie, selon une étude américaine de grande ampleur publiée lundi 28 juillet, qui montre également qu'un coureur vit en moyenne plus longtemps qu'une personne inactive.
Cette étude de l'université de l'Iowa, publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (lien payant, en anglais), montre que les personnes qui courent seulement cinq à dix minutes chaque jour peuvent réduire de manière importante les risques de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée. Et les auteurs de l'étude n'ont pas constaté de différences importantes entre ceux qui courent peu (50 minutes par semaine) ou beaucoup (180 minutes par semaine), vite ou lentement (moins de 10 km/h).
Un coureur vit en moyenne trois ans de plus qu'un inactif
Ainsi, les personnes qui ont choisi la course à pied pour faire de l'exercice ont 30% de risque de mort prématurée de moins, et 45% de risque de moins de mourir d'une maladie cardiovasculaire que les personnes inactives. Les chercheurs ont également constaté qu'une course de 5 minutes apportait les mêmes bénéfices sur la santé qu'une marche d'un quart d'heure. Quant à l'espérance de vie du coureur, elle est en moyenne de trois ans supérieure à celle d'une personne qui ne court pas, selon cette étude.
"Comme le temps disponible représente l'un des freins les plus importants à la pratique d'une activité physique, l'étude pourrait inciter davantage de personnes à commencer la course à pied", a commenté Duck-chul Lee, l'un des principaux auteurs de l'étude. "Même le groupe de ceux qui parcouraient chaque semaine le moins de distance (10 km ou moins), le moins souvent (une à deux fois) et le moins vite (moins de 10 km/h) présentent des risques de mortalité bien moins importants que ceux qui ne courent pas, souligne l'étude. Des tendances similaires ont été observées pour les risques de mortalité par maladies cardiovasculaires".
Etude réalisée au Texas auprès de plus de 55 000 adultes suivis pendant 15 ans, ayant une moyenne d'âge de 44 ans.
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