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Cannabis thĂ©rapeutique : une Ă©tude sur des malades de Parkinson va ĂȘtre menĂ©e Ă  Marseille

Elle a pour but d'étudier les effets de l'inhalation de cannabis sur les troubles moteurs provoqués par la maladie, mais aussi l'anxiété et la dépression qu'elle peut provoquer.

Article rédigé par franceinfo
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Une feuille de cannabis cultivĂ©e dans la Creuse, le 7 mai 2018. (MAXPPP)

Le cannabis thĂ©rapeutique, qui gagne du terrain aux Etats-Unis, sera-t-il un jour autorisĂ© en France ? Une Ă©tude sur ses effets va en tout cas ĂȘtre menĂ©e par les hĂŽpitaux marseillais auprĂšs de malades de Parkinson, explique dans La Provence un des mĂ©decins qui mĂšnera cette Ă©tude, mardi 19 fĂ©vrier.

Selon le quotidien rĂ©gional, une trentaine de patients vont ĂȘtre recrutĂ©s pour participer Ă  cette Ă©tude, qui doit durer un an. Ils seront suivis Ă  l'hĂŽpital de La Timone, et testeront les effets du cannabis thĂ©rapeutique par inhalation.

"Dans un premier temps, nous allons Ă©tudier les principes actifs du produit (THC et CBD) afin de trouver sa combinaison optimale, Ă  partir de cannabis de synthĂšse", explique Olivier Blin, chef du service de pharmacologie clinique de l'hĂŽpital.

Une premiĂšre Ă©tape vers une prescription ?

Les médecins se pencheront ensuite sur l'effet du cannabis sur les effets moteurs de la maladie de Parkinson, ainsi que pour d'autres troubles liés à la maladie, comme l'anxiété et la dépression qu'elle provoque chez les malades.

On va enfin dans le bon sens. Les médecins et la population commencent à comprendre que s'il est bien encadré et suivi, il n'y a pas de raison de priver les patients d'un produit qui améliorerait leur vie.

Olivier Blin

dans "La Provence"

L'Ă©tude doit encore ĂȘtre validĂ©e par l'Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament. Si ses rĂ©sultats sont concluants, le mĂ©decin pense qu'elle pourrait ouvrir la voie Ă  l'autorisation de prescrire du cannabis aux malades français de Parkinson. "Si les effets observĂ©s sont majeurs, ça ira trĂšs vite. Mais nos rĂ©sultats devront ĂȘtre validĂ©s par de nouvelles Ă©tudes", explique-t-il Ă  La Provence.

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