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Mois sans tabac : "un défi collectif, ça marche très bien", assure une spécialiste

Des défis sont lancés collectivement, à partir de jeudi, pour faire diminuer le tabagisme en France. L'opération s'appuie sur l'engagement de groupe.   

Article rédigé par Solenne Le Hen, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'affiche de l'opération "Mois sans tabac" pour l'édition de 2017. (JULIO PELAEZ / MAXPPP)

Le gouvernement lance jeudi 1er novembre la troisième édition du "Mois sans tabac". Arrêter de fumer relève d'une épreuve et l'idée est de la traverser à plusieurs. Visiblement, l'émulation collective donne de bons résultats. 

Un mois sans tabac "ensemble" - un reportage de Solenne Le Hen

Des fumeurs qui essaient d'arrêter la cigarette, il y en a tous les jours en France. Ils peuvent bénéficier de substituts à la nicotine remboursés par la Sécurité sociale, de consultations et de conseils dispensés par des spécialistes. Avec le "Mois sans tabac", le principe est de participer à un challenge collectif, explique Anne Borgne, tabacologue. "L’idée, c’est le défi au groupe, indique-t-elle. Dans mon centre, on va aller sur le parvis du tramway en bas de l’hôpital et on va aller faire une animation."

On va réussir à engager les gens qui prennent le tram, tous les jours dans le même wagon, à arrêter de fumer ensemble.

Anne Borgne, tabacologue

à franceinfo

"C’est un défi collectif et ça marche très bien", ajoute la spécialiste qui a vécu cette expérience. "J’ai arrêté il y a très longtemps avec ma sœur. Personne n’a craqué. Ça fait 25 ans que l’on ne fume plus, ni l’une ni l’autre", assure-t-elle.  

Plus de 185 000 Français se sont déjà inscrits sur le site internet de Tabac info service pour cette nouvelle édition du "Mois sans tabac". L'an dernier, 20% de ceux ont tenté le défi n'avaient toujours pas repris la cigarette six mois après, soit 80 000 personnes.

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