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UFC-Que Choisir porte plainte contre 5 fabricants de produits solaires pour enfants

UFC-Que Choisir a dénoncé le 5 juillet "de graves carences" en termes de protection aux UV dans plusieurs produits solaires pour enfants. L'association de consommateurs déclare les avoir testés en laboratoire et a décidé de porter plainte contre cinq fabricants.
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
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Publié Mis à jour
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Dans un communiqué, UFC-Que Choisir a déclaré qu'"au vu de la très faible protection aux UVA (rayons ultra-violets pouvant pénétrer les couches profondes de la peau, NDLR) constatée sur près d'un tiers des produits testés", l'association "dépose plainte (...) pour pratique commerciale trompeuse et tromperie" contre Clarins, Bioderma, Biosolis, Alga Maris et Lovéa pour des produits solaires aux indices élevés (50 et 50+).

"Je suis sûre que les produits mis sur le marché sont conformes à la règlementation", a au contraire estimé Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et réglementaires à la Febea, le syndicat professionnel du secteur cosmétique en France, interrogée par l'AFP. "Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes", les produits incriminés "n'offrent pas la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes", ajoute UFC-Que Choisir.

L'association exige par ailleurs que ces fabricants retirent "sans délai" leurs produits des rayons, menaçant à défaut de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Au total, UFC-Que Choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire 50 et 50+ destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires.

Des divergences de méthode

Toutefois selon Mme Dux, de la Febea, les tests d'UFC-Que Choisir sur les UVA ne sont pas forcément fiables car ils se sont basés sur des méthodes in vitro, "qui ne fonctionnent pas toujours très bien" par rapport aux tests in vivo. Ensuite l'association a "fait une petite erreur de méthodologie", selon la représentante des fabricants. Car si les produits solaires en Europe doivent contenir un niveau de protection aux UVB trois fois plus important que pour les UVA, la règlementation européenne considère qu'un facteur de protection solaire 50+ correspond à une protection UVB de 60, impliquant un UVA de 20, et pas nécessairement au-delà, a-t-elle expliqué.

La plainte d'UFC-Que Choisir, "est complètement aberrante", a réagi Cédric Mourlon, le PDG et fondateur du laboratoire belge Biosolis, interrogé par l'AFP. 

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