Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo "C’est possible de s’engager quand on est jeunes"… Dans son association, même les mineurs peuvent s’engager

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Une association de jeunes qui vient en aide aux plus jeunes. C’est l’idée de Léa Moukanas.
VIDEO. “C’est possible de s’engager quand on est jeunes“… Dans son association, même les mineurs peuvent s’engager Une association de jeunes qui vient en aide aux plus jeunes. C’est l’idée de Léa Moukanas. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Une association de jeunes qui vient en aide aux plus jeunes. C’est l’idée de Léa Moukanas.

"Il ne faut pas oublier qu’un jeune qui tombe malade, avant d’être malade, il est jeune et ça, c’est super important." À 19 ans, Léa Moukanas aide les enfants et les adolescents atteints de cancer. Les enfants hospitalisés sont souvent confrontés au personnel médical mais aussi à leurs parents. Des relations qui diffèrent de ce dont ils ont l’habitude quand ils sont à l’école ou avec leurs amis. "C’est là que nos interventions à l’hôpital prennent vraiment leur sens. On ne parle pas de maladie, on ne parle pas de psychologie, de ce qu’il se passe, on parle juste de ce dont on aurait parlé entre jeunes si on n’avait pas été à l’hôpital", raconte la jeune femme.

Sorties hors des chambres et activités de groupe sont proposées aux jeunes patients. L’occasion de "passer un moment entre jeunes". "Peu importe la maladie, peu importe l’hôpital, on oublie tout et on est juste là pour s’amuser et là pour prendre une bouffée d’air frais", continue-t-elle.

Une initiative inédite en France

Léa Moukanas a fondé l’association Aïda en 2015 afin d’accompagner les jeunes malades. Une aventure qui n’a pas été des plus simples. Effectivement, l’association est née en 2015, suite au décès de sa grand-mère, elle-même nommée Aïda. Atteinte d’une leucémie, son aïeule est décédé "extrêmement rapidement", en l’espace de 17 jours.

Suite à cette perte, Léa Moukanas souhaite s’engager dans plusieurs associations mais elle ne reçoit aucune réponse positive. "C’est là que je me suis rendue compte qu’en France, si on veut s’engager et qu’on a moins de 18 ans, c’est extrêmement difficile voire quasiment impossible dans le domaine dans lequel je voulais m’engager", explique-t-elle aujourd’hui.

80 % des bénévoles de l’association de l’association Aïda ont moins de 18 ans.
Zone de message

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.